Hervé sent que son cerveau explose en lambeaux. Ses visions insupportables le mèneront, il en est sûr, à la limite de la folie. Il est misanthrope.Il hait la société, il hait les hommes, il est la société.Non ! Surtout pas ! Il se sent au contraire tellement seul parmi la foule de ces anonymes qui vont et viennent dans cet univers qui se précipite, chaque jour un peu plus, vers le néant.Le docteur Verniac va alors initier, avec son accord, une thérapie expérimentale qui le sauvera enfin de sa folie, cette femme insatiable et vorace, dont chaque étreinte détruit chaque jour un peu plus son âme et sa santé.Quelle erreur !Hervé sent que son cerveau explose en lambeaux. Ses visions insupportables le mèneront, il en est sûr, à la limite de la folie. Il est misanthrope.Il hait la société, il hait les hommes, il est la société.Non ! Surtout pas ! Il se sent au contraire tellement seul parmi la foule de ces anonymes qui vont et viennent dans cet univers qui se précipite, chaque jour un peu plus, vers le néant.Le docteur Verniac va alors initier, avec son accord, une thérapie expérimentale qui le sauvera enfin de sa folie, cette femme insatiable et vorace, dont chaque étreinte détruit chaque jour un peu plus son âme et sa santé.Quelle erreur !
Hervé sent que son cerveau explose en lambeaux. Ses visions insupportables le mèneront, il en est sûr, à la limite de la folie. Il est misanthrope.Il hait la société, il hait les hommes, il est la société.Non ! Surtout pas ! Il se sent au contraire tellement seul parmi la foule de ces anonymes qui vont et viennent dans cet univers qui se précipite, chaque jour un peu plus, vers le néant.Le docteur Verniac va alors initier, avec son accord, une thérapie expérimentale qui le sauvera enfin de sa folie, cette femme insatiable et vorace, dont chaque étreinte détruit chaque jour un peu plus son âme et sa santé.Quelle erreur ! |
Auto-édition - 332 pages - Mehdi Tatem
Lorsque l'auteur m'a contactée pour lire son roman, je vous avoue que j'ai été surprise en lisant le résumé. Un roman qui me sort totalement de ma zone de confort, avec un anti-héros total. Mais après, tout, je me suis dit : "Pourquoi pas ?
À ce jour, je ne sais pas encore très bien ce que j'ai pensé de ce roman. Dans l'ensemble, j'ai apprécié ma lecture, mais il y avait tellement de colère ! Mon Dieu, je crois que c'est le premier roman que je lis où je ressens une telle colère. C'est pas le genre d'histoire qu'on dévore en quelques heures. C'est une histoire qui se lit petit à petit, qui se découvre page après page. C'est un peu comme une assiette en porcelaine : on en prend soin, de peur de la casser.
Eh bien c'est ce qu'il se passe avec le personnage principal. Cette peur de le brusquer (oui, c'est idiot sachant que l'histoire est déjà écrite etc), d'avoir des gestes déplacés. Parce qu'il est tellement en colère qu'il peut partir au quart de tour en un instant. Mais au-delà de cette colère, on ressent ce mal-être intense en lui. Parce que lui, il est en colère, mais il déteste aussi tout et tout le monde. Même lui-même.
Et c'est quelque chose de fatiguant (pour lui) et de déstabilisant (pour le lecteur). Être constamment en colère, dans la détestation des autres et de soi, c'est un concept assez particulier. Et ici, dans ce roman, l'auteur traite très bien le sujet. En dehors de cette colère immense qui prend le lecteur aux tripes, il met aussi sur la table des effets de la société réalistes. Il énonce des choses vraies, qui énervent, qui bousculent, qui sont incompréhensibles.
Et c'est surtout ça que je retiens de ma lecture : à travers ce personnage qui incarne le anti-héros par excellence, ils dénoncent (l'auteur et le personnage) des choses vraies, des choses aberrantes de notre société aujourd'hui. Alors, c'est vrai que parfois certains propos vont un peu loin, mais... Ça remet aussi en questions beaucoup de choses.
À ce jour, je ne sais pas encore très bien ce que j'ai pensé de ce roman. Dans l'ensemble, j'ai apprécié ma lecture, mais il y avait tellement de colère ! Mon Dieu, je crois que c'est le premier roman que je lis où je ressens une telle colère. C'est pas le genre d'histoire qu'on dévore en quelques heures. C'est une histoire qui se lit petit à petit, qui se découvre page après page. C'est un peu comme une assiette en porcelaine : on en prend soin, de peur de la casser.
Eh bien c'est ce qu'il se passe avec le personnage principal. Cette peur de le brusquer (oui, c'est idiot sachant que l'histoire est déjà écrite etc), d'avoir des gestes déplacés. Parce qu'il est tellement en colère qu'il peut partir au quart de tour en un instant. Mais au-delà de cette colère, on ressent ce mal-être intense en lui. Parce que lui, il est en colère, mais il déteste aussi tout et tout le monde. Même lui-même.
Et c'est quelque chose de fatiguant (pour lui) et de déstabilisant (pour le lecteur). Être constamment en colère, dans la détestation des autres et de soi, c'est un concept assez particulier. Et ici, dans ce roman, l'auteur traite très bien le sujet. En dehors de cette colère immense qui prend le lecteur aux tripes, il met aussi sur la table des effets de la société réalistes. Il énonce des choses vraies, qui énervent, qui bousculent, qui sont incompréhensibles.
Et c'est surtout ça que je retiens de ma lecture : à travers ce personnage qui incarne le anti-héros par excellence, ils dénoncent (l'auteur et le personnage) des choses vraies, des choses aberrantes de notre société aujourd'hui. Alors, c'est vrai que parfois certains propos vont un peu loin, mais... Ça remet aussi en questions beaucoup de choses.
En résumé, un roman qui bouscule, qui sort de la zone de confort. Un personnage dans la colère qui dérange mais qui émeut aussi. C'est assez paradoxal, mais c'est, je pense, ce qu'a voulu faire passer l'auteur. Et pour moi, c'est réussi. Car c'est un roman qui déstabilise, mais qui donne envie de savoir comment tout va se terminer.