Pour ses dix-neuf ans, Vincent s’est offert un parricide. Il a tué son bourreau. Mais peut-on vraiment se libérer de l’emprise du Mal ? Peut-on se reconstruire après avoir subi le pire ? Incarcéré, Vincent doit affronter ses démons, apprendre à se connaître et s’accepter… pour atteindre la délivrance, sa résilience.
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Rebelle éditions - 139 pages - Julia m. Tean
Je ne sais absolument pas comment commencer cette chronique, tant elle m'a bouleversée, secouée et attristée. L'auteure est parvenue en à peine quelques pages à me faire pleurer et à me toucher plus que je ne le pensais. C'est une bien belle découverte, mais une découverte qui touche en plein cœur.
Vincent n'a pas la vie dont il rêverait : un père qui le maltraite quand il est présent et une mère droguée et qui couche à droite et à gauche, sans se préoccuper de son fils qui n'est pas né comme elle l'aurait voulu. Vincent est replié sur lui-même, essaye de se faire tout petit pour ne pas avoir de retombées. Oui mais voilà, pour ses dix-neuf ans, il a décidé de s'offrir le meilleur cadeau, d'après son point de vue : il a tué son père, celui qui le battait constamment, le mettait plus bas que terre, son détracteur, en somme. Arrêté par la police, il ne nie pas les faits, bien au contraire : il est donc envoyé en prison, là où il pourra réfléchir à ses actes. Il pouvoir apprendre à se connaître, et peut-être trouver sa délivrance.
C'est un roman choc que nous propose l'auteure. J'ai su dès les premiers mots qu'il me mettrait mal à l'aise, mais qu'en parallèle, il me serait difficile de le lâcher. Et c'est bien ce qu'il s'est passé. J'ai eu du mal à reposer le livre, je tournais frénétiquement les pages, parce que je voulais voir comment Vincent allait s'en sortir et s'il allait trouver sa délivrance. Mais en même temps, je savais aussi que ce n'était pas un livre bisounours, où « tout est bien qui finit bien », néanmoins, j'avais cette petite lueur d'espoir.
Le point fort de ce court roman, c'est que l'auteure a décidé d'alterner ses chapitres entre le passé et le présent. Moi qui ne m'attendais qu'au présent, j'ai été agréablement surprise, et cela m'a fait encore plus aimer ce livre si hors du commun. Grâce à ces sauts dans le temps, nous apprenons à connaître Vincent. Nous savons par quoi il est passé, nous voyons à quel point ses parents étaient violents avec lui (autant verbalement que physiquement), à quel point il était devenu une tare pour eux. Mais au-delà de ce côté négatif, nous avons pu voir aussi que certains étaient là pour le soutenir, pour lui redonner confiance en lui, pour l'élever encore plus haut. Pour lui montrer qu'il était quelqu'un de bien, que toute « l'éducation » apportée par ses parents était mauvaise et néfaste pour lui.
Dans le présent, dans sa cellule, il fait la rencontre de Yassir, qui lui aussi à commis un acte impardonnable. Bien qu'ils soient de religions différentes, ils vont apprendre à se connaître et se rendre compte qu'ils ont des points communs. Cette relation ne va pas être simple, bien au contraire. Vincent va apprendre sur lui, va être en colère de voir que Yassir semble en savoir bien plus que lui-même, et surtout, il va comprendre qui il est vraiment : un homme qui aime les hommes. Un être humain, qui certes n'est pas amoureux des femmes comme le lui a appris son géniteur, mais qu'il n'est pas une chose, un montre, qu'il est humain.
C'est une vraie leçon de vie que nous offre Julia M. Tean. Elle nous prouve une nouvelle fois que la vie mérite d'être vécue, que nous sommes ce que l'on est et que personne n'est apte à juger nos préférences sexuelles ou ethniques. Chacun est libre de vivre sa vie comme il l'entend et n'a pas à sentir sur lui le regard des autres, ni à être juger. Tout le monde est humain, tout le monde à ses préférences. C'est cela, vivre dans un monde libre. Malheureusement, encore beaucoup de personnes ne voient pas de la même façon, et ce sont eux qu'il faut plaindre.
Quant à la fin, que dire à part que j'étais déchirée, le cœur en mille morceaux, mais qu'en même temps, c'était la fin logique, le fil conducteur du récit. J'aurais préféré une autre fin, cela va de soi, mais cette fin est la plus réaliste possible.
Vincent n'a pas la vie dont il rêverait : un père qui le maltraite quand il est présent et une mère droguée et qui couche à droite et à gauche, sans se préoccuper de son fils qui n'est pas né comme elle l'aurait voulu. Vincent est replié sur lui-même, essaye de se faire tout petit pour ne pas avoir de retombées. Oui mais voilà, pour ses dix-neuf ans, il a décidé de s'offrir le meilleur cadeau, d'après son point de vue : il a tué son père, celui qui le battait constamment, le mettait plus bas que terre, son détracteur, en somme. Arrêté par la police, il ne nie pas les faits, bien au contraire : il est donc envoyé en prison, là où il pourra réfléchir à ses actes. Il pouvoir apprendre à se connaître, et peut-être trouver sa délivrance.
C'est un roman choc que nous propose l'auteure. J'ai su dès les premiers mots qu'il me mettrait mal à l'aise, mais qu'en parallèle, il me serait difficile de le lâcher. Et c'est bien ce qu'il s'est passé. J'ai eu du mal à reposer le livre, je tournais frénétiquement les pages, parce que je voulais voir comment Vincent allait s'en sortir et s'il allait trouver sa délivrance. Mais en même temps, je savais aussi que ce n'était pas un livre bisounours, où « tout est bien qui finit bien », néanmoins, j'avais cette petite lueur d'espoir.
Le point fort de ce court roman, c'est que l'auteure a décidé d'alterner ses chapitres entre le passé et le présent. Moi qui ne m'attendais qu'au présent, j'ai été agréablement surprise, et cela m'a fait encore plus aimer ce livre si hors du commun. Grâce à ces sauts dans le temps, nous apprenons à connaître Vincent. Nous savons par quoi il est passé, nous voyons à quel point ses parents étaient violents avec lui (autant verbalement que physiquement), à quel point il était devenu une tare pour eux. Mais au-delà de ce côté négatif, nous avons pu voir aussi que certains étaient là pour le soutenir, pour lui redonner confiance en lui, pour l'élever encore plus haut. Pour lui montrer qu'il était quelqu'un de bien, que toute « l'éducation » apportée par ses parents était mauvaise et néfaste pour lui.
Dans le présent, dans sa cellule, il fait la rencontre de Yassir, qui lui aussi à commis un acte impardonnable. Bien qu'ils soient de religions différentes, ils vont apprendre à se connaître et se rendre compte qu'ils ont des points communs. Cette relation ne va pas être simple, bien au contraire. Vincent va apprendre sur lui, va être en colère de voir que Yassir semble en savoir bien plus que lui-même, et surtout, il va comprendre qui il est vraiment : un homme qui aime les hommes. Un être humain, qui certes n'est pas amoureux des femmes comme le lui a appris son géniteur, mais qu'il n'est pas une chose, un montre, qu'il est humain.
C'est une vraie leçon de vie que nous offre Julia M. Tean. Elle nous prouve une nouvelle fois que la vie mérite d'être vécue, que nous sommes ce que l'on est et que personne n'est apte à juger nos préférences sexuelles ou ethniques. Chacun est libre de vivre sa vie comme il l'entend et n'a pas à sentir sur lui le regard des autres, ni à être juger. Tout le monde est humain, tout le monde à ses préférences. C'est cela, vivre dans un monde libre. Malheureusement, encore beaucoup de personnes ne voient pas de la même façon, et ce sont eux qu'il faut plaindre.
Quant à la fin, que dire à part que j'étais déchirée, le cœur en mille morceaux, mais qu'en même temps, c'était la fin logique, le fil conducteur du récit. J'aurais préféré une autre fin, cela va de soi, mais cette fin est la plus réaliste possible.
En résumé, c'est un roman coup de poing que nous offre l'auteure. Elle aborde divers sujets, mais surtout comment est encore perçue l'homosexualité dans notre vie. Certains ne l'acceptent pas, et font vivre un enfer à ceux qui sont malgré tout comme nous : ils aiment juste différemment et parfois, cet amour est encore plus sincère et beau. Il ne faut plus Vincent. Il faut réussir à faire évoluer les mœurs, vivre avec son temps et les évolutions de la vie.
* Je remercie l'auteure et Rebelle pour leur confiance ! *
* Je remercie l'auteure et Rebelle pour leur confiance ! *