Gaïa a quinze ans. Elle habite à Ouessant, une île de Bretagne. Chaque semaine, elle rejoint l’internat de son lycée situé sur le continent. Gaïa est orpheline et le chagrin de la mort de ses parents fait qu’elle ne se sent pas comme les autres.
En Suède, Khalil, un immigré iranien, a lui aussi du mal à trouver sa place dans la société. Chacun de son côté et sans savoir que leurs destins sont liés, ils vont être sélectionnés pour une mission scientifique qui va bouleverser leurs vies. |
Les archives dormantes - 101 pages - Jeanne Bocquenet-Carle
Lorsque j'ai reçu le mail de l'auteure me proposant de lire son nouveau roman, je dois avouer que c'est d'abord le titre qui a su attirer mon regard. Je n'avais pas encore idée de quoi ça parlait, ni de la couverture. Néanmoins, cela m'a intriguée. Alors, si j'ai aimé l'histoire de base, j'ai encore trouvé que l'auteure n'allait pas au bout des choses et restait trop en surface.
Gaïa et Khalil n'étaient pas censés se rencontrer et pourtant. Suite à une prise de sang mondiale pour les jeunes de 14 à 25 ans, afin de rejoindre une nouvelle planète à repeupler, les deux jeunes gens vont être choisis. Gaïa, parce qu'il semble qu'elle a un sang différent des autres, et Kahlil, parce qu'il est un des derniers représentants de son peuple. L'une habite à Ouessant, l'autre vit en Suède.
Comme je le disais plus haut, l'histoire de base était vraiment intéressante. L'idée qu'une nouvelle planète à été découverte et qu'il faut la repeupler était vraiment intrigante pour moi. Mais encore une fois, j'ai senti ce manque du côté de l'intrigue. La romance a été trop vite mise en avant, mettant, du coup, de côté l'intrigue principale.
Bien que les personnages soient attachants, j'ai trouvé que tout allait trop vite: la romance, les résultats des prises de sang, le départ des jeunes, la mission. En fait, les ellipses étaient trop nombreuses, comme si l'auteure avait voulu passer trop vite sur certains points. Et c'est vraiment dommage, car ce roman avait un réel potentiel. Je ne dis pas qu'il aurait fallu en faire une série, mais 300 pages de plus n'auraient pas été de trop à mon avis, pour introduire réellement l'idée. Car là, et c'est ce que je reproche souvent à l'auteure dans ses autres histoires, tout est trop survolé.
Néanmoins, j'ai été prise dans cette histoire qui a su me plaire par une plume douce et poétique. En plus de cela, une partie se passe chez moi, en Bretagne, à Brest et Ouessant plus précisément, alors forcément, mon coeur ne peut que chavirer. L'idée aussi d'inclure deux personnages de feux nationalités différentes était vraiment bien trouvé et amené. Ainsi, on voyait deux vies différentes, deux façons de voir les choses, ce qui rendait encore plus le récit vivant et réaliste.
La fin, pour moi, arrive bien trop rapidement. Comme dit plus haut, les ellipses sont beaucoup trop nombreuses et arrivent comme un cheveu sur la soupe. Malheureusement, j'ai encore plein de questions en tête, et bien que la fin soit douce et belle, j'aurais aimé que l'auteure aille plus profondément dans l'intrigue, qui à amener la romance beaucoup plus tard et que cette dernière soir plus réaliste. Gaïa et Khalil sont attachants mais en fait, je n'ai pas vraiment compris l'utilité de les envoyer sur une autre planète juste pour avoir ce genre de romance qui pourrait très bien se passer sur Terre.
Gaïa et Khalil n'étaient pas censés se rencontrer et pourtant. Suite à une prise de sang mondiale pour les jeunes de 14 à 25 ans, afin de rejoindre une nouvelle planète à repeupler, les deux jeunes gens vont être choisis. Gaïa, parce qu'il semble qu'elle a un sang différent des autres, et Kahlil, parce qu'il est un des derniers représentants de son peuple. L'une habite à Ouessant, l'autre vit en Suède.
Comme je le disais plus haut, l'histoire de base était vraiment intéressante. L'idée qu'une nouvelle planète à été découverte et qu'il faut la repeupler était vraiment intrigante pour moi. Mais encore une fois, j'ai senti ce manque du côté de l'intrigue. La romance a été trop vite mise en avant, mettant, du coup, de côté l'intrigue principale.
Bien que les personnages soient attachants, j'ai trouvé que tout allait trop vite: la romance, les résultats des prises de sang, le départ des jeunes, la mission. En fait, les ellipses étaient trop nombreuses, comme si l'auteure avait voulu passer trop vite sur certains points. Et c'est vraiment dommage, car ce roman avait un réel potentiel. Je ne dis pas qu'il aurait fallu en faire une série, mais 300 pages de plus n'auraient pas été de trop à mon avis, pour introduire réellement l'idée. Car là, et c'est ce que je reproche souvent à l'auteure dans ses autres histoires, tout est trop survolé.
Néanmoins, j'ai été prise dans cette histoire qui a su me plaire par une plume douce et poétique. En plus de cela, une partie se passe chez moi, en Bretagne, à Brest et Ouessant plus précisément, alors forcément, mon coeur ne peut que chavirer. L'idée aussi d'inclure deux personnages de feux nationalités différentes était vraiment bien trouvé et amené. Ainsi, on voyait deux vies différentes, deux façons de voir les choses, ce qui rendait encore plus le récit vivant et réaliste.
La fin, pour moi, arrive bien trop rapidement. Comme dit plus haut, les ellipses sont beaucoup trop nombreuses et arrivent comme un cheveu sur la soupe. Malheureusement, j'ai encore plein de questions en tête, et bien que la fin soit douce et belle, j'aurais aimé que l'auteure aille plus profondément dans l'intrigue, qui à amener la romance beaucoup plus tard et que cette dernière soir plus réaliste. Gaïa et Khalil sont attachants mais en fait, je n'ai pas vraiment compris l'utilité de les envoyer sur une autre planète juste pour avoir ce genre de romance qui pourrait très bien se passer sur Terre.
En résumé, un roman plaisant à lire, bien que j'ai trouvé que tout arrivait trop vite, trop facilement et que les ellipses étaient trop nombreuses. C'est peut-être le choix de l'auteure de ne faire que des fins ouvertes, mais personnellement, je n'adhère pas. J'ai besoin d'avoir les réponses à mes questions, que tout soit structuré et qu'il y ait des explications tangibles. Or, ce n'est pas ce que j'ai eu avec ce roman, qui aurait mérité encore au moins 300 pages de plus pour bien introduire l'univers et tout ce qui va avec. La romance prend le pas sur l'idée de base et bien qu'elle soit attendrissante, j'aurais aimé qu'elle soit secondaire, pour une fois.