Juliane n’aime pas les surprises. Quand son père fantasque vient s’installer chez elle, à la suite de l’incendie de sa maison, son quotidien parfaitement huilé connaît quelques turbulences.
Jean dépense sa retraite au téléachat, écoute du hard rock à fond, tapisse les murs de posters d'Indiens, égare ses affaires, cherche son chemin. Juliane veut croire que l’originalité de son père s’est épanouie avec l’âge, mais elle doit se rendre à l’évidence : il déraille. Face aux lendemains qui s'évaporent, elle va apprendre à découvrir l'homme sous le costume de père, ses valeurs, ses failles, et surtout ses rêves. Tant que la partie n'est pas finie, il est encore l'heure de tous les possibles. |
Fayard - 368 pages - Virginie Grimaldi
Cette fois, je n'ai même pas attendu que ma collègue le mette en rayon pour l'acheter. Vous le savez, j'attends toujours avec impatience les romans de Virginie Grimaldi, parce que je sais que je vais les aimer. Et celui-ci ne fait évidemment pas exception à la règle.
Cette fois, et même si cela reste de la fiction, l'autrice aborde un thème qu'elle vit personnellement et cela apporte une dimension encore plus forte au récit, de mon point de vue. On sent qu'elle y a mis tout l'amour qu'elle porte en elle, pour créer ces personnages, ces situations, cette intrigue qui mène le lecteur sur une voie inconnue pour certains, beaucoup trop connue pour d'autres.
Je me suis attachée à Juliane dès les premières pages, premières lignes. J'ai su que son histoire allait me toucher. Parce que moi aussi, j'ai vécu auprès d'une personne touchée par cette maladie atroce qu'est la perte de mémoire. Ma grand-mère n'est malheureusement plus de ce monde, car cette maladie lui a ôté la perception des choses, néanmoins, le souvenir que je garde d'elle est bien ancré en moi.
Alors, forcément, je ne pouvais qu’aimer cette lecture. D'autant plus que certes, le sujet abordé est sérieux, mais comme toujours avec Virginie Grimaldi, le roman est parsemé d'humour, de moments cocasses qui parviennent avec douceur à atténuer cette tristesse insondable et ce déni qui finit par habiter chaque personne.
Comme toujours, elle traite un sujet important avec ses mots, ses ressentis, ses a priori, ses attentes, ses doutes. Ici, certes c'est plus profond, car plus intime, mais il n'en est pas moins que ses personnages sont d'une profonde réalité qui bouleverse.
Cette fois, et même si cela reste de la fiction, l'autrice aborde un thème qu'elle vit personnellement et cela apporte une dimension encore plus forte au récit, de mon point de vue. On sent qu'elle y a mis tout l'amour qu'elle porte en elle, pour créer ces personnages, ces situations, cette intrigue qui mène le lecteur sur une voie inconnue pour certains, beaucoup trop connue pour d'autres.
Je me suis attachée à Juliane dès les premières pages, premières lignes. J'ai su que son histoire allait me toucher. Parce que moi aussi, j'ai vécu auprès d'une personne touchée par cette maladie atroce qu'est la perte de mémoire. Ma grand-mère n'est malheureusement plus de ce monde, car cette maladie lui a ôté la perception des choses, néanmoins, le souvenir que je garde d'elle est bien ancré en moi.
Alors, forcément, je ne pouvais qu’aimer cette lecture. D'autant plus que certes, le sujet abordé est sérieux, mais comme toujours avec Virginie Grimaldi, le roman est parsemé d'humour, de moments cocasses qui parviennent avec douceur à atténuer cette tristesse insondable et ce déni qui finit par habiter chaque personne.
Comme toujours, elle traite un sujet important avec ses mots, ses ressentis, ses a priori, ses attentes, ses doutes. Ici, certes c'est plus profond, car plus intime, mais il n'en est pas moins que ses personnages sont d'une profonde réalité qui bouleverse.
En résumé, encore une fois une lecture qui m'a touchée, fait rire, émue. J'ai vibré en compagnie que ces personnages, de cette réalité qui touche beaucoup trop de personnages et la plume de l'Autrice a une nouvelle fois réussi à me transporter, à ne pas seulement lire un livre mais à le vivre.