Ottila a décidé d'être heureuse et ça va faire mal. Ottila a un problème. Enfin, elle en a un paquet. D'abord elle est alcoolique. Son père est mort pendant qu'elle se complaisait dans une éternelle gueule de bois. Sa soeur a été internée. Sa mère est en train de craquer. Et ses amis la tirent vers le bas. Sauf Thalès, le type le plus sain qu'elle ait jamais rencontré. Thalès donne envie à Ottila de devenir meilleure. Alors elle décide de faire un doigt à son « contexte » pourri et vole Le Petit Livre du bonheur à la bibliothèque. Puis elle entreprend de le scrapbooker sauvagement : mails, SMS, transcriptions de séances de thérapie, dessins... tout y passe..
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Milady - 277 pages - Anneliese Mackintosh
Pour être honnête, c'est mon premier livre de développement personnel. De ce fait, je ne savais pas très bien dans quoi je me lançais, mais pour tout avouer, c'est le titre qui m'a intriguée avant tout autre chose. Avouez, il n'est pas banal et attire forcément l'œil. Je ressors cependant de cette lecture assez mitigée. Du bon comme du moins bon, mais un livre qui se lit très vite.
Ottila a décidé d'être heureuse. Mais avant cela, il faut qu'elle règle quelques soucis. Tout d'abord, son alcoolisme, puis ensuite sauver sa petite sœur qui est de nouveau en hôpital psychiatrique. Puis ensuite, pourquoi essayer de voir sa mère plus souvent. Et aussi, se rapprocher de cet homme qui l'intrigue, qui travaille à la cafétéria de l'hôpital. En plus, il est prévenant et gentil avec elle, de quoi vite craquer et aspirer au bonheur.
Ce livre est assez particulier, car ce n'est pas un livre banal. Vous n'aurez pas que du texte, des paragraphes longs et insipides sur la vie, comment reprendre sa vie en mains et comment se reconstruire. Non, vous n'aurez pas de conseils sur les questions que vous pouvez vous poser. Mais plutôt, vous allez suivre la vie d'Ottila qui est devenue une catastrophe au fil des années. Avec des schémas, des dessins, des illustrations, des lettres, des e-mails, des échanges de messages.
Alors, dit comme ça, c'est tentant, nous sommes d'accord. Et je ne dirai pas que je n'ai pas apprécié, car ce serait mentir. Oui, j'ai passé un bon moment de lecture, oui, j'ai aimé la façon dont l'histoire était tournée, oui, j'ai aimé tous ces petits rajouts qui rend le roman atypique. Néanmoins, Ottila m'a quelque peu agacée à certains moments. Elle est répétitive dans ses gestes, ses paroles, sa façon de penser. Elle répète tout le temps la même chose et ça en devient parfois agaçant. Elle est aussi très contemplative de sa vie, ne cherchant pas forcément à l'améliorer.
Alors, bien sûr que les rencontres qu'elle va faire vont, en quelque sorte, changer sa vie. Bien sûr que ses proches vont l'aider à voir le positif dans tout ce négatif qui lui tombe sur le coin du nez. Néanmoins, elle en devient agaçante à se plaindre et aimer se faire plaindre. Par contre, le livre touche des sujets sensibles qui sont amenés à la fois avec délicatesse mais aussi avec violence. On rit, on est touchés, en colère, attendris. On passe par différents stades, et en très peu de pages. C'est un livre particulier, qui peut énerver mais aussi toucher. Un livre intéressant à découvrir, mais qui peut vous faire lever les yeux au ciel.
Ottila a décidé d'être heureuse. Mais avant cela, il faut qu'elle règle quelques soucis. Tout d'abord, son alcoolisme, puis ensuite sauver sa petite sœur qui est de nouveau en hôpital psychiatrique. Puis ensuite, pourquoi essayer de voir sa mère plus souvent. Et aussi, se rapprocher de cet homme qui l'intrigue, qui travaille à la cafétéria de l'hôpital. En plus, il est prévenant et gentil avec elle, de quoi vite craquer et aspirer au bonheur.
Ce livre est assez particulier, car ce n'est pas un livre banal. Vous n'aurez pas que du texte, des paragraphes longs et insipides sur la vie, comment reprendre sa vie en mains et comment se reconstruire. Non, vous n'aurez pas de conseils sur les questions que vous pouvez vous poser. Mais plutôt, vous allez suivre la vie d'Ottila qui est devenue une catastrophe au fil des années. Avec des schémas, des dessins, des illustrations, des lettres, des e-mails, des échanges de messages.
Alors, dit comme ça, c'est tentant, nous sommes d'accord. Et je ne dirai pas que je n'ai pas apprécié, car ce serait mentir. Oui, j'ai passé un bon moment de lecture, oui, j'ai aimé la façon dont l'histoire était tournée, oui, j'ai aimé tous ces petits rajouts qui rend le roman atypique. Néanmoins, Ottila m'a quelque peu agacée à certains moments. Elle est répétitive dans ses gestes, ses paroles, sa façon de penser. Elle répète tout le temps la même chose et ça en devient parfois agaçant. Elle est aussi très contemplative de sa vie, ne cherchant pas forcément à l'améliorer.
Alors, bien sûr que les rencontres qu'elle va faire vont, en quelque sorte, changer sa vie. Bien sûr que ses proches vont l'aider à voir le positif dans tout ce négatif qui lui tombe sur le coin du nez. Néanmoins, elle en devient agaçante à se plaindre et aimer se faire plaindre. Par contre, le livre touche des sujets sensibles qui sont amenés à la fois avec délicatesse mais aussi avec violence. On rit, on est touchés, en colère, attendris. On passe par différents stades, et en très peu de pages. C'est un livre particulier, qui peut énerver mais aussi toucher. Un livre intéressant à découvrir, mais qui peut vous faire lever les yeux au ciel.
En résumé, c'est un livre qui rend assez indécis. Je ne sais pas encore très bien où je me place avec cette lecture. J'ai aimé, mais certains passages m'ont tout de même agacée par leur répétition et leur longueur. Ottila m'a autant touchée qu'agacée avec son habitude de se faire plaindre et de se plaindre. Néanmoins, ce premier essai m'a convaincue... Mais me rend tour aussi indécise.