Marie a tout préparé pour l’anniversaire de son mari : gâteaux, invités, décoration de l’appartement... Tout, y compris une surprise : à quarante ans, elle a décidé de le quitter. Marie a pris « un aller simple pour ailleurs ». Pour elle, c’est maintenant que tout commence. Vivre, enfin. Elle a donc réservé un billet sur un bateau de croisière qui fait le tour du monde. À bord, Marie rencontre deux femmes qui, elles aussi, sont à la croisée des chemins. Au fil de leurs aventures, parfois loufoques, elles pleurent et rient ensemble, à la reconquête du bonheur. Leurs vies à toutes les trois vont être transformées par ce voyage au bout du monde… Tout quitter pour tout recommencer : une comédie tendre et savoureuse !
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city éditions - virginie grimaldi
J'aime de plus en plus les romances que publie City Editions. En plus d'une couverture fraîche qui pousse à les lire, les histoires à l'intérieur sont drôles bien que les séparations y soient pour quelque chose. Encore une fois, celle-ci m'a attirée, et je dois dire que j'en ressors très satisfaite ! Encore une romance qui me pousse à en lire d'autres et encore d'autres ! Alors en plus quand c'est une auteure francophone, je dis oui et re-oui !
Marie a décidé de faire une grosse surprise à son mari pour ses quarante ans. Comme d'habitude, elle lui organise une petite fête, mais la petite spécialité de cette année c'est qu'elle part. Oui, oui, vous avez bien lu : elle le quitte après de longues années en sa compagnie et des jumelles qui ont aussi pris chacune leur indépendance. Ayant marre de sa vie monotone, elle a décidé d'aller faire le tour du monde en trois mois, sur un bateau où les histoires d'amour sont interdites, sous peine d'exclusion définitive du voyage. Ici, seuls les célibataires ou veufs sont acceptés, pour réapprendre à vivre seuls et penser à autre chose qu'à leur vie passée.
Lors de ce périple de trois mois, Marie fera la rencontre de deux femmes qui deviendront très vite des amies proches, avec qui elle nouera rapidement des liens : Anne et Camille. La première est là pour oublier son mari avec elle a vécu plus de quarante ans, et qui a cause d'une erreur de sa part a brisé son couple. La seconde est plus jeune et, ayant peur de se fixer un jour en couple, a décidé de jouer la nymphomane et de coucher avec chaque garçon des pays qu'elle rencontre, sans histoire de lendemain. Mais rassurez-vous de suite : on ne voit aucun de ces moments explicités ! C'est une romance, pas de l'érotique !
Marie est là pour oublier, vivre et rester seule. Mais bien sûr, le destin en décide toujours autrement et la met sur la route d'un bel homme qui ne la laissera pas indifférente, bien que leur première rencontre ne se soit pas soldée par une entente cordiale, bien au contraire. Rustre et pas du tout agréable, Marie va très vite se rendre compte que cet homme cache peut-être un cœur bien plus doux qu'il ne veut en laisser paraître.
Même s'il est vrai que ce livre est classé en romance, on voit aussi une grande partie de remise en question, de rencontre et d'amitié entre trois femmes de générations différentes. Les pleurs, les rires, les passages loufoques vont rythmer leurs journées qui leur fera voir une autre parcelle de vie qu'elles n'ont jamais croisé. Une forte amitié va se créer rapidement entre elles, et même si en lisant ce passage vous trouvez que tout vient rapidement, croyez-moi, ce n'est pas le cas. Bien qu'elles ne se connaissent pas, c'est comme si le destin avait créé une ligne pour qu'elles s'y retrouvent et que leur rencontre se fasse aussi naturellement que possible.
À travers cette épopée, elles vont se rendre compte chacune leur tour des priorités de la vie, mais vont aussi beaucoup profiter de leur tour du monde pour oublier les tracas de la vie courante. On sent que l'auteure a pris un gros plaisir à écrire ce roman. Ça se ressent dans sa plume mais aussi dans le voyage qu'elle aurait aimé faire à leur place (peut-être l'a-t-elle fait, qui sait!). J'ai particulièrement aimé l'hommage qu'elle rend à un chanteur que j'aime beaucoup écouter de temps en temps : Jean-Jacques Goldman. À plusieurs passages, elle glisse une de ses chansons, mais pas n'importe comment, non. Les paroles ont toujours un sens avec le moment présent, ce qui rend la lecture encore plus forte. Connaissant presque toutes les chansons qu'elle a citées (juste une que je n'ai pas reconnue), je n'ai pu m'empêcher de les fredonner et même de prendre le temps de les chanter avant de retourner dans l'histoire.
Les chapitres sont très courts, et se terminent aussi d'une façon qui nous dit : « Allez, encore un chapitre, ça ne peut pas te faire de mal. » Et c'est à cet instant qu'on se rend compte que l'on est arrivé au bout du roman et que l'on est triste de quitter ces personnages et cette virée sur le paquebot. À plusieurs reprises j'ai rêvé d'être à leur place et de visiter tous ces pays qui me sont inconnus. Et comme à chaque fois qu'un auteur cite ma petite Bretagne chérie dans ses romans, je n'ai pu que craquer quand Virginie Grimaldi l'a fait. En plus, une ville proche de la mienne (non, deux, avec la fin!) alors encore mieux !
Je dois dire qu'à la fin elle m'a fait un peu peur, que cette fameuse fin serait ouverte et qu'elle ne terminerait pas sur quelque chose de joyeux. Et pourtant, elle m'a bien eue et je dois dire que plus je tournais les pages et que j'approchais de la fin, plus je me disais : « Non, elle va pas nous laisser en plan comme ça ! Je veux savoir ce qui va se passer, si ce que je pense va arriver ! ».
Marie a décidé de faire une grosse surprise à son mari pour ses quarante ans. Comme d'habitude, elle lui organise une petite fête, mais la petite spécialité de cette année c'est qu'elle part. Oui, oui, vous avez bien lu : elle le quitte après de longues années en sa compagnie et des jumelles qui ont aussi pris chacune leur indépendance. Ayant marre de sa vie monotone, elle a décidé d'aller faire le tour du monde en trois mois, sur un bateau où les histoires d'amour sont interdites, sous peine d'exclusion définitive du voyage. Ici, seuls les célibataires ou veufs sont acceptés, pour réapprendre à vivre seuls et penser à autre chose qu'à leur vie passée.
Lors de ce périple de trois mois, Marie fera la rencontre de deux femmes qui deviendront très vite des amies proches, avec qui elle nouera rapidement des liens : Anne et Camille. La première est là pour oublier son mari avec elle a vécu plus de quarante ans, et qui a cause d'une erreur de sa part a brisé son couple. La seconde est plus jeune et, ayant peur de se fixer un jour en couple, a décidé de jouer la nymphomane et de coucher avec chaque garçon des pays qu'elle rencontre, sans histoire de lendemain. Mais rassurez-vous de suite : on ne voit aucun de ces moments explicités ! C'est une romance, pas de l'érotique !
Marie est là pour oublier, vivre et rester seule. Mais bien sûr, le destin en décide toujours autrement et la met sur la route d'un bel homme qui ne la laissera pas indifférente, bien que leur première rencontre ne se soit pas soldée par une entente cordiale, bien au contraire. Rustre et pas du tout agréable, Marie va très vite se rendre compte que cet homme cache peut-être un cœur bien plus doux qu'il ne veut en laisser paraître.
Même s'il est vrai que ce livre est classé en romance, on voit aussi une grande partie de remise en question, de rencontre et d'amitié entre trois femmes de générations différentes. Les pleurs, les rires, les passages loufoques vont rythmer leurs journées qui leur fera voir une autre parcelle de vie qu'elles n'ont jamais croisé. Une forte amitié va se créer rapidement entre elles, et même si en lisant ce passage vous trouvez que tout vient rapidement, croyez-moi, ce n'est pas le cas. Bien qu'elles ne se connaissent pas, c'est comme si le destin avait créé une ligne pour qu'elles s'y retrouvent et que leur rencontre se fasse aussi naturellement que possible.
À travers cette épopée, elles vont se rendre compte chacune leur tour des priorités de la vie, mais vont aussi beaucoup profiter de leur tour du monde pour oublier les tracas de la vie courante. On sent que l'auteure a pris un gros plaisir à écrire ce roman. Ça se ressent dans sa plume mais aussi dans le voyage qu'elle aurait aimé faire à leur place (peut-être l'a-t-elle fait, qui sait!). J'ai particulièrement aimé l'hommage qu'elle rend à un chanteur que j'aime beaucoup écouter de temps en temps : Jean-Jacques Goldman. À plusieurs passages, elle glisse une de ses chansons, mais pas n'importe comment, non. Les paroles ont toujours un sens avec le moment présent, ce qui rend la lecture encore plus forte. Connaissant presque toutes les chansons qu'elle a citées (juste une que je n'ai pas reconnue), je n'ai pu m'empêcher de les fredonner et même de prendre le temps de les chanter avant de retourner dans l'histoire.
Les chapitres sont très courts, et se terminent aussi d'une façon qui nous dit : « Allez, encore un chapitre, ça ne peut pas te faire de mal. » Et c'est à cet instant qu'on se rend compte que l'on est arrivé au bout du roman et que l'on est triste de quitter ces personnages et cette virée sur le paquebot. À plusieurs reprises j'ai rêvé d'être à leur place et de visiter tous ces pays qui me sont inconnus. Et comme à chaque fois qu'un auteur cite ma petite Bretagne chérie dans ses romans, je n'ai pu que craquer quand Virginie Grimaldi l'a fait. En plus, une ville proche de la mienne (non, deux, avec la fin!) alors encore mieux !
Je dois dire qu'à la fin elle m'a fait un peu peur, que cette fameuse fin serait ouverte et qu'elle ne terminerait pas sur quelque chose de joyeux. Et pourtant, elle m'a bien eue et je dois dire que plus je tournais les pages et que j'approchais de la fin, plus je me disais : « Non, elle va pas nous laisser en plan comme ça ! Je veux savoir ce qui va se passer, si ce que je pense va arriver ! ».
En résumé, cette romance est une sacré dose de fraîcheur (tout comme la couverture). Trois femmes qui se remettent en question, et qui, pensant faire un tour du monde en solo se rencontrent et ne se quittent plus le temps des trois mois. Même si la romance n'est pas à proprement parlé le sujet principal, j'ai vraiment beaucoup aimé ce roman et j'en redemande ! Dommage qu'il n'y ait pas de suite. Je rassure, la fin est bien une fin et n'appelle pas à quelques chose d'autre, mais mon petit cœur de midinette en voulait plus ! En somme, un roman court, qui se lit à une vitesse incroyable et que je conseille vivement à ceux qui veulent voyager sur un paquebot, tout en restant confortablement assis sur leur canapé !
* Je remercie Eric Poupet et les éditions City pour leur confiance ! *
* Je remercie Eric Poupet et les éditions City pour leur confiance ! *
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