Les opposés s'attirent, mais peuvent aussi causer des frictions. Willow ne le sait que trop bien. Son père, Rex, est un homme méthodique et sérieux qui n'hésite pas à placarder des listes de corvées sur le mur de sa chambre. Rosie, sa mère, est pétillante, toujours en train de rire et retrouve sa fille dans leur cabane dans les arbres en plein milieu de la nuit pour faire des orgies de bonbons. Après leur divorce, Willow est obligée de faire des allers et retours constants entre ces deux mondes qui s'entrechoquent. Sa préférence va à sa mère, si drôle et pleine d'énergie. Mais le comportement de Rosie devient de plus en plus agité, et la facette sombre de l'amour sans limites qu'elle porte à sa fille est révélée. Rex a su comprendre, mais en sera-t-il de même pour Willow ?
3.5/5 |
HarperCollins - 320 pages - Brianna Wolfson
Quel livre ! Bon, c'est vrai, le titre donnait déjà u indice sur le ton qui serait donné, mais... C'est vrai que je m'attendais à quelque chose de quand même plus léger. Ce qui n'empêche que j'ai tout de même apprécié ma lecture.
Ce qui m'a d'abord surprise, c'est que l'on suive une petite fille de 9 ans. Ou plutôt, que l'on soit dans sa tête, dans ses pensées. C'est assez rare pour le souligner ! Mais c'est plus qu'une histoire dans la tête d'une enfant.
C'est avant tout l'histoire de deux adultes qui tombent fous amoureux l'un de l'autre, qui vont tomber amoureux, jusqu'à... Eh bien jusqu'à ce que l'un d'eux change. Nous avons donc le droit à plusieurs points de vue et des retours en arrière, permettant ainsi de comprendre ce qu'il s'est réellement passé.
C'est un roman sur l'amour, sur la dépendance affective, sur la dépression, sur l'acceptation de soi, sur la tristesse et sur une forme d'espoir minime, mais tout de même là. Ce n'est pas le genre de roman que l'on lit pour passer un moment sans prise de tête. C'est le genre de roman qui nous prend aux tripes, qui nous alpague malgré nous. C'est un roman dur qu'on ne peut s'empêcher de dévorer, parce que les chapitres sont à la fois courts et terriblement addictifs.
Ce qui m'a d'abord surprise, c'est que l'on suive une petite fille de 9 ans. Ou plutôt, que l'on soit dans sa tête, dans ses pensées. C'est assez rare pour le souligner ! Mais c'est plus qu'une histoire dans la tête d'une enfant.
C'est avant tout l'histoire de deux adultes qui tombent fous amoureux l'un de l'autre, qui vont tomber amoureux, jusqu'à... Eh bien jusqu'à ce que l'un d'eux change. Nous avons donc le droit à plusieurs points de vue et des retours en arrière, permettant ainsi de comprendre ce qu'il s'est réellement passé.
C'est un roman sur l'amour, sur la dépendance affective, sur la dépression, sur l'acceptation de soi, sur la tristesse et sur une forme d'espoir minime, mais tout de même là. Ce n'est pas le genre de roman que l'on lit pour passer un moment sans prise de tête. C'est le genre de roman qui nous prend aux tripes, qui nous alpague malgré nous. C'est un roman dur qu'on ne peut s'empêcher de dévorer, parce que les chapitres sont à la fois courts et terriblement addictifs.
En résumé, voilà un roman bien différent de ceux que j'ai l'habitude de lire. Il nous sort de notre zone de confort pour découvrir l'intérieur d'une famille cassée, brisée mais qui malgré tout va s'aime d'un amour inconditionnel. Un amour peut-être compliqué, mais sincère.