Romane, 39 ans, regarde avec incrédulité la vieille dame qui vient de lui parler. Jamais Romane n’a mis les pieds à Marseille. Mais un élément l’intrigue, car il résonne étrangement avec un détail connu de Romane seule : sa véritable couleur de cheveux est un roux flamboyant, qu’elle déteste et masque depuis l’adolescence sous un classique châtain. Qui était à Marseille ? Troublée par l’impression que ce mystère répond au vide qu’elle ressent depuis toujours, Romane décide de partir à la recherche de cette autre elle-même. En cheminant vers la vérité, elle se lance à corps perdu dans un étonnant voyage entre rires et douleurs.
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Calmann-levy - 313 pages - Julien Sandrel
Il y a deux ans, j'ai découvert Julien Sandrel avec son tout premier roman qui m'avait beaucoup touchée. Alors, difficile de passer à côté de son deuxième. Et même si je n'ai pas ressenti la même chose qu'avec son premier, j'ai tout de même passé un bon moment.
Julien Sandrel a une façon particulière de faire passer des messages, de raconter une histoire. Il traite toujours des sujets lourds, mais avec tellement d'amour et de sincérité, qu'on est obligés de se sentir touchés et investis. On s'attache aux personnages, on s'imagine être à leurs côtés et vivre avec eux ces passages difficiles de la vie.
Ici, on peut dire qu'il a encore touché juste. À travers les yeux et les pensées de Romane, nous vivons quelque chose de fort, de puissant, de réel, de vrai. Difficile de mettre des mots sur ce que l'on ressent à la fin de ce roman. Il était beau et beaucoup plus triste que le premier. J'ai eu mal au cœur, l'estomac serré et pourtant, qu'est-ce que j'ai aimé cette histoire.
La plume de l'auteur est toujours aussi incisive. Avec cette part de douceur, de vérité et d'honnêteté qui le caractérise. Il rend ses personnages vivants et on se rend compte que malgré le fait que ce soit romancé, tout cela peut parfaitement être réel. Il choisit des sujets durs, qu'il transforme de ses doigts magiques pour les rendre plus apaisants, plus acceptables.
Julien Sandrel a une façon particulière de faire passer des messages, de raconter une histoire. Il traite toujours des sujets lourds, mais avec tellement d'amour et de sincérité, qu'on est obligés de se sentir touchés et investis. On s'attache aux personnages, on s'imagine être à leurs côtés et vivre avec eux ces passages difficiles de la vie.
Ici, on peut dire qu'il a encore touché juste. À travers les yeux et les pensées de Romane, nous vivons quelque chose de fort, de puissant, de réel, de vrai. Difficile de mettre des mots sur ce que l'on ressent à la fin de ce roman. Il était beau et beaucoup plus triste que le premier. J'ai eu mal au cœur, l'estomac serré et pourtant, qu'est-ce que j'ai aimé cette histoire.
La plume de l'auteur est toujours aussi incisive. Avec cette part de douceur, de vérité et d'honnêteté qui le caractérise. Il rend ses personnages vivants et on se rend compte que malgré le fait que ce soit romancé, tout cela peut parfaitement être réel. Il choisit des sujets durs, qu'il transforme de ses doigts magiques pour les rendre plus apaisants, plus acceptables.
En résumé, pour son second roman, il a tapé fort. Des sujets difficiles abordés avec soin, finesse et beaucoup de prévenance. Des personnages qui nous font apprendre la vie et comprendre qu'il faut profiter de chaque instant tant que nous le pouvons encore. Vivement son prochain roman qui promet lui aussi tout un tas d'émotions brutes et fortes...