Au moment où Vic, 13 ans, marque le but qui qualifie son équipe, son père s’effondre, victime d’un infarctus. Il est emmené d’urgence à l’hôpital et Vic et ses trois soeurs doivent alors gérer seuls l’hôtel familial. Très vite, c’est le grand n’importe quoi ! Les clients s’enfuient, les créanciers débarquent : il ne reste plus que quinze jours pour sauver l’hôtel ! Sans rien dire à leur père…
4.5/5 |
Didier Jeunesse - 218 pages - Sjoerd Kuyper
Je ne savais pas trop dans quoi je me lançais en commençant ce livre, néanmoins, le résumé me donnait un petit aperçu : lecture feel-good, avec un petit côté humoristique qui fait du bien au moral. Et ce fut totalement le cas ! Si vous me suivez sur Instagram et Facebook, vous avez dû voir les passages que j’ai partagés avec vous et qui m’ont fait rire. Eh bien sachez que c’est ainsi durant tout le roman. L’auteur ne nous laisse pas de répit, et c’est bien cela le meilleur. Une histoire sans prétention et qui fait du bien au moral.
Alors que Vic va marquer le but décision du match de foot, son père fait une crise cardiaque dans les gradins. Dès lors, Vic et ses sœurs doivent s’occuper de l’hôtel, pendant que leur père se repose à l’hôpital et récupère. Mais comment s’occuper d’un hôtel, alors qu’on en a pas les compétences, qu’il y a des dettes à rembourser et que les clients partent un à un ? Vic n’est pas au bout de ses surprises, mais il est aussi rusé qu’il est adolescent. Avec ses sœurs, ils n’ont qu’un objectif : sauver l’hôtel, sans pour autant en parler à leur père. Toutes les ruses sont bonnes.
Vous l’aurez compris : en dehors du fait que ce qui arrive à leur père est triste et peu engageant, il n’en est pas moins que l’auteure a décidé de ne pas tourner ça au drame, bien au contraire. Donner les rênes d’un hôtel à des jeunes tous aussi différents les uns que les autres, est plus un défi qu’autre chose. Surtout quand ils ne s’entendent pas et ne se rendent pas compte que s’il n’y a aucune cohésion entre eux, cet endroit que chérit leur père sera vite mis en vente.
Ce roman est écrit d’une façon assez particulière. En effet, nous suivons Vic, qui décrit sa vie à l’aide d’un dictaphone. Il y dit tout ce qui lui passe par la tête, de la chose la moins intéressante, à celle qui changera une partie de son futur. Cependant, nous suivons également une jeune fille dont il est tombé amoureux au premier regard, Isabel. Elle a tout retranscrit sur feuille, de telle sorte qu’en plein milieu, nous avons son point de vue, noté en italique. Cela peut être assez dérangeant au départ, mais on s’y fait vite.
Mais en dehors du fait qu’ils essayent de sauver cet hôtel, nous suivons aussi leurs pérégrinations d’adolescents. Et pour le coup, l’auteure a réussi à taper juste. Comme tout adolescent de leur âge, ils passent par des phases difficiles. Ils arrivent dans l’âge ingrat, celui où dire non, où faire ce que l’on veut quand on veut, devient amusant. Bien que l’autorité parentale ne soit pas présente, il n’en est pas moins que les sœurs de Vic lui mènent la vie dure. Elles ont chacune leur personnalité, et je peux vous dire que ça fait un feu détonnant ! Mais c’est surtout la plus jeune qui a réussi à ravir mon cœur. L’innocence mais en même temps le caractère tempêtueux. Elle est la plus petite, mais pour elle, ce n’est pas ça qui compte. Elle croit tout connaître, et quand elle répond, cela paraît tellement logique pour elle, que ça provoque des situations vraiment très drôles.
J’aimerai tellement vous en dire plus sur ce livre, car vraiment, j’ai passé un excellent moment et je n’avais pas autant ri devant un livre depuis longtemps. Néanmoins, j’ai peur de vous en dire trop, car c’est vraiment un roman qu’il faut découvrir petit à petit, pour en apprécier toutes les subtilités et blagues qui le parsèment. L’auteure ne se prend pas au sérieux, et c’est qui rend la lecture aussi atypique que drôle. Bien que l’humour soit le vecteur de l’histoire, il y a tout de même une intrigue touchante et intéressante. La fin clôt parfaitement ce roman, que je ne peux vous conseiller.
Alors que Vic va marquer le but décision du match de foot, son père fait une crise cardiaque dans les gradins. Dès lors, Vic et ses sœurs doivent s’occuper de l’hôtel, pendant que leur père se repose à l’hôpital et récupère. Mais comment s’occuper d’un hôtel, alors qu’on en a pas les compétences, qu’il y a des dettes à rembourser et que les clients partent un à un ? Vic n’est pas au bout de ses surprises, mais il est aussi rusé qu’il est adolescent. Avec ses sœurs, ils n’ont qu’un objectif : sauver l’hôtel, sans pour autant en parler à leur père. Toutes les ruses sont bonnes.
Vous l’aurez compris : en dehors du fait que ce qui arrive à leur père est triste et peu engageant, il n’en est pas moins que l’auteure a décidé de ne pas tourner ça au drame, bien au contraire. Donner les rênes d’un hôtel à des jeunes tous aussi différents les uns que les autres, est plus un défi qu’autre chose. Surtout quand ils ne s’entendent pas et ne se rendent pas compte que s’il n’y a aucune cohésion entre eux, cet endroit que chérit leur père sera vite mis en vente.
Ce roman est écrit d’une façon assez particulière. En effet, nous suivons Vic, qui décrit sa vie à l’aide d’un dictaphone. Il y dit tout ce qui lui passe par la tête, de la chose la moins intéressante, à celle qui changera une partie de son futur. Cependant, nous suivons également une jeune fille dont il est tombé amoureux au premier regard, Isabel. Elle a tout retranscrit sur feuille, de telle sorte qu’en plein milieu, nous avons son point de vue, noté en italique. Cela peut être assez dérangeant au départ, mais on s’y fait vite.
Mais en dehors du fait qu’ils essayent de sauver cet hôtel, nous suivons aussi leurs pérégrinations d’adolescents. Et pour le coup, l’auteure a réussi à taper juste. Comme tout adolescent de leur âge, ils passent par des phases difficiles. Ils arrivent dans l’âge ingrat, celui où dire non, où faire ce que l’on veut quand on veut, devient amusant. Bien que l’autorité parentale ne soit pas présente, il n’en est pas moins que les sœurs de Vic lui mènent la vie dure. Elles ont chacune leur personnalité, et je peux vous dire que ça fait un feu détonnant ! Mais c’est surtout la plus jeune qui a réussi à ravir mon cœur. L’innocence mais en même temps le caractère tempêtueux. Elle est la plus petite, mais pour elle, ce n’est pas ça qui compte. Elle croit tout connaître, et quand elle répond, cela paraît tellement logique pour elle, que ça provoque des situations vraiment très drôles.
J’aimerai tellement vous en dire plus sur ce livre, car vraiment, j’ai passé un excellent moment et je n’avais pas autant ri devant un livre depuis longtemps. Néanmoins, j’ai peur de vous en dire trop, car c’est vraiment un roman qu’il faut découvrir petit à petit, pour en apprécier toutes les subtilités et blagues qui le parsèment. L’auteure ne se prend pas au sérieux, et c’est qui rend la lecture aussi atypique que drôle. Bien que l’humour soit le vecteur de l’histoire, il y a tout de même une intrigue touchante et intéressante. La fin clôt parfaitement ce roman, que je ne peux vous conseiller.
En résumé, voilà une histoire qui sort assez de l’ordinaire. Elle sort des sentiers battus par son originalité et son humour à toute épreuve. Des enfants qui doivent prendre les rênes d’un hôtel le temps que leur père se remette d’aplomb n’a rien de simple, surtout quand certains d’entre eux tombent dans la merveilleuse partie de l’adolescence, et que des dettes tombent de nulle part. J’ai passé un excellent moment, que je vous conseille de découvrir à votre tour !