C'est l'histoire d'une adolescente sans doute un peu trop ronde, sans doute un peu trop fragile.
C'est l'histoire d'un nouveau lycée, des yeux qui dévisagent, des yeux qui jugent. C'est l'histoire d'un professeur d'allemand qui séduit. Mélissa, 17 ans, suit ses parents dans une nouvelle ville, un nouveau lycée. Année de terminale sur la corde raide. Année charnière entre dégoût de soi, et renaissance. |
Michel lafon - 251 pages - Carène Ponte
Tout comme LA NUIT DEVIENT JOUR, ce roman est percutant. C'est également un thème lourd à traiter. Enfin non, pas qu'un thème, plusieurs. Parce qu'à travers cette histoire, Carène Ponte parle du harcèlement, mais aussi de professeurs qui profitent de leurs élèves. Et encore une fois, j'ai été happée dans ce roman.
Bien différent de tous ses romans, il n'en est pas moins important et intriguant. Des sujets difficiles sont abordés ici, mais surtout importants et réels. Combien de jeunes ne se sentent pas bien dans leur peau au collège et lycée ? Certainement un nombre incalculable. Et c'est comme s'ils avaient une flèche au-dessus de leur tête disant : "je suis vulnérable, profites-en !".
Avec ses mots, Carène Ponte dénonce avec justesse cette injustice qui suit malheureusement beaucoup trop d'adolescents de nos jours. Et comme si cela ne suffisait pas, certains professeurs peuvent aussi en profiter. Profiter de la faiblesse de quelqu'un, c'est mal. D'autant plus quand on est adulte et à même de savoir ce qui est bon ou mauvais.
Mélissa est une jeune fille auprès de qui on ne peut s'attacher et tenter de la rendre plus heureuse. On aimerait entrer dans le roman, la prendre dans nos bras et confronter ses détracteurs. Mais on ne peut pas, et c'est ce qui est le plus douloureux, au final. Nous ne sommes que des spectateurs morbides à regarder des situations difficiles se passer. C'est le genre de roman qui te fait réfléchir, qui te remet en question et te replonge dans ton adolescence, quand celle-ci n'était pas forcément parfaite.
Bien différent de tous ses romans, il n'en est pas moins important et intriguant. Des sujets difficiles sont abordés ici, mais surtout importants et réels. Combien de jeunes ne se sentent pas bien dans leur peau au collège et lycée ? Certainement un nombre incalculable. Et c'est comme s'ils avaient une flèche au-dessus de leur tête disant : "je suis vulnérable, profites-en !".
Avec ses mots, Carène Ponte dénonce avec justesse cette injustice qui suit malheureusement beaucoup trop d'adolescents de nos jours. Et comme si cela ne suffisait pas, certains professeurs peuvent aussi en profiter. Profiter de la faiblesse de quelqu'un, c'est mal. D'autant plus quand on est adulte et à même de savoir ce qui est bon ou mauvais.
Mélissa est une jeune fille auprès de qui on ne peut s'attacher et tenter de la rendre plus heureuse. On aimerait entrer dans le roman, la prendre dans nos bras et confronter ses détracteurs. Mais on ne peut pas, et c'est ce qui est le plus douloureux, au final. Nous ne sommes que des spectateurs morbides à regarder des situations difficiles se passer. C'est le genre de roman qui te fait réfléchir, qui te remet en question et te replonge dans ton adolescence, quand celle-ci n'était pas forcément parfaite.
En résumé, un roman fort, qui traite de sujets importants. On se dit que s'ils étaient pris avec plus de sérieux, beaucoup de jeunes s'en sortiraient et seraient encore parmi nous. Malheureusement, c'est une vérité : ces jeunes ne parlent pas, s'enfoncent dans un mauvais cercle vicieux et décident de mettre fin à leurs jours... Merci pour ce livre qui fait réfléchir. Merci pour ces mots choisis avec justesse. Merci de faire passer des messages importants.