Durango, 1949
La poussière rouge. Les sombres rocheuses. L'Amérique profonde, tout juste sortie de la Deuxième Guerre mondiale. C'est dans ce monde-là que grandissent Michael et ses copains: le gros Donnie, les inséparables Durham et George, Suzy la sauvage. Ensemble, ils partagent les jeux de l'enfance, les rêves, l'aventure des longs étés brûlants... Jusqu'au jour où un gosse de la ville disparaît. Avant d'être retrouvé, quelques jours plus tard... à moitié dévoré. Aussitôt, la bande décide d'enquêter. Mais dans l'ombre, le tueur- la chose? - les regarde s'agiter. Et bientôt, les prend en chasse... |
Sarbacane - 362 pages - Thibault Vermot
Lorsque la maison d'édition m'a contactée pour savoir si je voulais découvrir ce roman, je dois avouer que le résumé m'a de suite intriguée ! Alors je n'ai pas hésité et je l'ai commencé très positive. Malheureusement, je n'ai pas autant accroché que je l'aurais voulu. Je n'irai pas dire que c'était une déception, mais il est clair que je m'attendais à autre chose.
Nous sommes en 1949, à Durango. Tout juste sortis de la seconde guerre mondiale, Michael, Donnie, Durham, George et Suzy vivent dans une ville tranquille en apparence. Mais le jour où le corps d'un jeune garçon de leur école est découvert à moitié dévoré, ils décident de mener leur propre enquête... à leurs risques et périls.
Dit comme ça, le résumé est plutôt alléchant, et on s'attend à une histoire remplie de suspense et peut-être aussi d'un peu d'action. Eh bien ça n'a pas été le cas. Le gros point noir pour moi, ce sont les personnages. J'ai réellement eu du mal à m'attacher à eux et je n'ai ressenti aucune affection ni pitié pour eux. J'ai trouvé que leur psychologie n'était pas assez mise en avant, que leur caractère était caché derrière toute cette intrigue si particulière.
En plus de cela, j'ai vraiment eu du mal à me mettre en tête que des enfants de 12 parvenaient à rester dehors en pleine nuit, à mener leur enquête à l'insu des parents, alors qu'ils viennent tout de même de sortir d'une guerre. Pour moi, ça paraissait tellement surréaliste, que je n'ai pas réussi à passer au-dessus. Je les ai trouvés aussi très agaçants par moment, comme s'ils avaient la science infuse et qu'ils savaient tout mieux que les adultes.
Mais je pense que ce qui ne m'a pas permis d'être complètement dans le récit, c'est la plume de l'auteur. Et là, ce n'est qu'un avis personnel, hein. Mais son écriture était trop hachée, top enfantine, trop... Spéciale et bizarre pour moi. Je ne voyais pas toujours où il voulait en venir, ce qui m'a pas mal gênée. Un truc aussi très bête, mais qui m'a en quelque sorte bloquée, c'est son utilisation trop forte des tirets. Partout, tout le temps.
Néanmoins, les parties à la première personne du singulier étaient quelques peu dérangeantes et bien menées, je l'avoue. Sans vous spoiler, on sait quasiment tout de suite ce qu'il s'est passé, mais pour le coup, ça apporte une autre dimension encore plus glauque à l'histoire. On ne veut plus savoir qui a tué qui, mais pourquoi !
Nous sommes en 1949, à Durango. Tout juste sortis de la seconde guerre mondiale, Michael, Donnie, Durham, George et Suzy vivent dans une ville tranquille en apparence. Mais le jour où le corps d'un jeune garçon de leur école est découvert à moitié dévoré, ils décident de mener leur propre enquête... à leurs risques et périls.
Dit comme ça, le résumé est plutôt alléchant, et on s'attend à une histoire remplie de suspense et peut-être aussi d'un peu d'action. Eh bien ça n'a pas été le cas. Le gros point noir pour moi, ce sont les personnages. J'ai réellement eu du mal à m'attacher à eux et je n'ai ressenti aucune affection ni pitié pour eux. J'ai trouvé que leur psychologie n'était pas assez mise en avant, que leur caractère était caché derrière toute cette intrigue si particulière.
En plus de cela, j'ai vraiment eu du mal à me mettre en tête que des enfants de 12 parvenaient à rester dehors en pleine nuit, à mener leur enquête à l'insu des parents, alors qu'ils viennent tout de même de sortir d'une guerre. Pour moi, ça paraissait tellement surréaliste, que je n'ai pas réussi à passer au-dessus. Je les ai trouvés aussi très agaçants par moment, comme s'ils avaient la science infuse et qu'ils savaient tout mieux que les adultes.
Mais je pense que ce qui ne m'a pas permis d'être complètement dans le récit, c'est la plume de l'auteur. Et là, ce n'est qu'un avis personnel, hein. Mais son écriture était trop hachée, top enfantine, trop... Spéciale et bizarre pour moi. Je ne voyais pas toujours où il voulait en venir, ce qui m'a pas mal gênée. Un truc aussi très bête, mais qui m'a en quelque sorte bloquée, c'est son utilisation trop forte des tirets. Partout, tout le temps.
Néanmoins, les parties à la première personne du singulier étaient quelques peu dérangeantes et bien menées, je l'avoue. Sans vous spoiler, on sait quasiment tout de suite ce qu'il s'est passé, mais pour le coup, ça apporte une autre dimension encore plus glauque à l'histoire. On ne veut plus savoir qui a tué qui, mais pourquoi !
En résumé, ma chronique me paraît assez courte, mais j'avoue que je ne sais pas quoi dire d'autre... Je m'attendais sûrement à autre chose, à des personnes différents, à une psychologie plus poussée. La plume de l'auteur ne m'a pas non plus convaincue, je l'ai trouvée vraiment spéciale. Après, cette histoire peut sans doute vous plaire, mais moi je suis passée malheureusement à côté...
* Je remercie Sarbacane pour leur confiance ! *
* Je remercie Sarbacane pour leur confiance ! *