Ottila a décidé d'être heureuse et ça va faire mal. Ottila a un problème. Enfin, elle en a un paquet. D'abord elle est alcoolique. Son père est mort pendant qu'elle se complaisait dans une éternelle gueule de bois. Sa soeur a été internée. Sa mère est en train de craquer. Et ses amis la tirent vers le bas. Sauf Thalès, le type le plus sain qu'elle ait jamais rencontré. Thalès donne envie à Ottila de devenir meilleure. Alors elle décide de faire un doigt à son « contexte » pourri et vole Le Petit Livre du bonheur à la bibliothèque. Puis elle entreprend de le scrapbooker sauvagement : mails, SMS, transcriptions de séances de thérapie, dessins... tout y passe..
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Fayard - 308 pages - Virginie Grimaldi
Pygmalion - 360 pages - Luce Michel
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Étudiant en école de commerce, Arthur est tiraillé entre les grands projets qu’on a pour lui et son envie de mettre la finance entre parenthèses. À leurs côtés, Alix, passionnée de mangas, ne jure que par ses sagas favorites, et Hugues, graphiste, teste ses limites dans les soirées électro...
Dans une atmosphère conviviale, travail et vie privée s’entremêlent. Pourtant, une question demeure en fond sonore : qui restera ? Quand la "génération Y" entre en collision avec le monde du travail : un récit marquant dans lequel beaucoup de jeunes adultes se reconnaîtront. Le livre de poche - 438 pages - Samantha Bailly
Cela faisait un moment que cette série me tentait, mais je ne sais pas pourquoi, j'ai toujours attendu avant de me lancer. Mais avec les nouvelles couvertures qui sont sorties, je n'ai, cette fois, pas pu résister. En plus de ça, ça été une bonne découverte !
Ophélie, Arthur, Hugues et Alix viennent d'horizons différents, et pourtant, ils rêvent tous de rejoindre Pyxis, une entreprise spécialisée dans l'édition de Mangas et de jeux vidéos. Ils essayent chacun à leur façon de se faire une place dans ce monde du travail. Leur stage démarre, mais une seule question reste en suspens : qui restera ? S'il est vrai que j'ai eu un peu de mal au début à entrer dans cette histoire, j'ai vite appris à connaître les personnages et à m'attacher à eux. Enfin, pas à tous. J'ai eu vraiment beaucoup de mal avec Arthur. C'est un peu le garçon qu'on déteste dans la vraie vie, et dont l'auteure à créé l'anti héros par excellence. Néanmoins, c'est assez contradictoire, mais par moment, il en devient touchant et agréable... pour vite replonger dans la lourdeur. Quant à Ophélie, j'ai vite aimé sa personnalité (et ce n'est absolument pas parce qu'elle vient de Bretagne !). Elle avait ce petit quelque chose qui fait qu'on s'attache vite à elle. Elle est à l'écoute, elle est réfléchie, droite dans ses baskets et aussi un peu perdue. Elle sait qu'elle veut être à Pyxis, mais doute parfois de ce qu'elle fait. En somme, elle est humaine. Elle a des doutes, mais se donne les moyens de réussir. Mais au-delà de tous ces personnages qui doutent et qui donnent le meilleur d'eux-mêmes, l'auteure met un point d'honneur à parler du milieu du travail. Tout d'abord en tant que stagiaires. Ces derniers n'ont pas forcément la bonne place faisant tout ce qu'on leur demande sans rechigner. Parfois, on se rend compte que les patrons en profitent un peu trop et donnent des tâches assez dégradantes à leurs stagiaires. Et en cela, Samantha Bailly nous le fait comprendre, sans pour autant montrer du doigt tout ce qui est moche en étant stagiaire. Car au-delà de ce côté négatif, il y a aussi des liens qui se créent. Entre les stagiaires, mais aussi parfois entre les patrons et les stagiaires. Des liens d'amitié, de confiance, d'amour (parfois). Alors, même si en montrant du doigt ce qui ne va pas, l'auteure montre aussi ce qui peut aller. Elle montre tous les côtés d'un stage dans ce qu'il a de meilleur, mais aussi dans ce qu'il a de pire.
En résumé, j'ai passé un très bon moment de lecture avec ce premier tome, qui nous immerge dans un monde trop peu montré dans les romans. On connaît ce monde du travail par ce que l'on entend, mais on ne le vit pas forcément. C'est une bonne entrée en matière pour moi, et je suis très curieuse de découvrir le tome 2, qui m'attend sagement dans ma PAL !
Calmann Levy - 170 pages (numérique) - Julien Sandrel |
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