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éditions du lamantin - 300 pages - alice adenot-meyerSi ce livre m'a tapé dans l’œil, c'est grâce à Maureen, du blog « Bazar de la littérature » (retrouvez sa chronique ici). J'avoue que je n'en avais pas entendu parler, avant de voir sa vidéo, et elle l'a tellement bien vendu, que je n'ai pas cherché à lire le résumé et que je l'ai directement mis dans ma wish-list. Alors quand LivrAddict et la maison d'édition ont proposé un partenariat, je n'ai pas cherché plus loin, et je me suis proposée. Et je ne regrette pas du tout ! Ce roman est une vraie petite perle, qui plaît mais qui révulse tout autant, vu son sujet.
Nalki est un jeune garçon de quinze ans. Un soir, en rentrant de cours avec sa sœur Perle, ils sont accueillis par des militaires qui les enlèvent à leurs parents et leur maison. Mais pourquoi ? La raison est simple : deux pays se vouent une haine grandiose et le dirigeant de celui des deux adolescents fait tout pour que cette guerre perdure. La Serdane et Forsénie ne s'entendent pas. Pourquoi ? Le dirigeant de Serdane semble ressembler un peu à Hitler, détestant ce que fait l'autre dirigeant en Forsénie. Une nouvelle loi vient de tomber : tout habitant né Forsénien est un traître à la direction et se voit enfermé dans un camp de concentration, dit de « rééducation » par les hauts-dignitaires. Perle et son frère y sont donc envoyés, pour faire du travail forcé. Au début, ils ne comprennent pas bien ce qu'il se passe, mais très vite, Nalki voit ce qui se cache derrière cette dictature. Leurs journées sont rythmées en travail, chacun étant séparé et cantonné à une activité pré-définie. Nalki le vit très mal et les enfants sont sous-nourris, tandis qu'ils dépensent énormément d'énergie pour ne pas être punis. L'entente entre les prisonniers n'est pas non plus au beau fixe, et Nalki se retrouve très vite à être la bête noire des anciens. Brimades, coups-bas, insultes rythmes ses journées cauchemardesques. Le jour où Nalki voit une porte d'ouverture pour lui, sa vie va changer, même s'il reste quand même prisonnier. À partir de cet instant, sa seule envie est de s'enfuir en compagnie de sa jeune sœur. Gardant longtemps secret ce qu'il veut faire, il va vite comprendre que les dirigeants cachent bien plus qu'une simple guerre. Propulsé dans la politique de cet état sans vraiment le vouloir, sa rage et sa colère contre eux ne cesseront pas de grandir en lui. Montrant un visage jovial mais surtout une soumission qu'il ne supporte pas, il rentrera dans les bonnes grâces de certains, ce qui l'aidera à garder la tête haute. Dès les premières pages, j'ai su que j'aimerai ce livre et que j'aurais du mal à le lâcher. Mais a contrario, je savais tout aussi bien que je serai révoltée par ce thème et le malheur et la douleur de ces jeunes enfants qui sont « mal-nés ». L'auteure a un talent certain qui nous rend accro à son histoire, mais qui, à la fois, nous révulse. Je ne remets pas du tout en cause la plume ni l'histoire, mais surtout ce qui s'en dégage. Même si nous ne somme plus à l'époque des deux guerres, l'on peut constater que l'impact qu'a eu Hitler est toujours d'actualité. Je sais très bien que c'est une fiction, mais je ne peux m'empêcher de penser que tout ceci a été vécu sous le joug d'un dirigeant dictateur. Les personnages sont attachants tout comme mystérieux. Je me suis très vite attachée à Nalki, sa sœur et Lilas, qui restent forts malgré tout ce qu'ils vivent. Au contraire, je n'ai pas réussi à savoir qui était réellement Vladàn, un personnage qui s'approchera de plus en plus de Nalki. Un coup dictateur, un coup très doux, on ne sait pas sur quel pied danser avec lui. Il a un psychologie si compliquée, qu'on doute toujours de lui et que ses marques d'affection deviennent vite pour nous, lecteurs, douteuses. On ne sait vraiment pas quoi penser de lui, et j'ai vraiment adoré ce doute qui s'installe tout le long du roman. Ce livre est court, mais prend vraiment aux tripes. Je n'ai pas pleuré, mais j'ai eu beaucoup de pitié pour ces pauvres gamins qui travaillent jusqu'à ne plus pouvoir. Sous fond de deux pays qui se déchirent, l'auteure nous rappelle combien l'époque des deux guerre était difficile à vivre pour chaque habitant. J'ai eu le cœur serré à plusieurs reprises, tout comme affolé vers la fin. L'auteure n'a pas à douter une seule fois de son talent, ce livre est une petite pépite qui vous révulsera par le thème, mais vous plaira par la plume et l'impact que l'on reçoit à la lecture. Je ne la connaissais pas du tout, mais sachez qu'à présent, je suivrai de près son parcours auteur et découvrirai avec plaisir ses autres romans. Le seul regret que j'ai, c'est que je n'ai pas la suite sous la main, qu'il va me falloir patienter un moment avant que je ne puisse l'acheter et que ce premier tome était trop court pour moi, vu comme j'ai aimé l'histoire et les personnages. En résumé, un premier tome qui m'a conquise, révulsée, énervée, émue. Tout un panel d'émotions pour un livre qui le mérite amplement ! Grâce à ses mots, l'auteure nous montre encore une fois que les deux guerres étaient particulièrement éreintantes et difficiles pour les prisonniers, qu'ils ne sont qu'innocents, et que malgré tout, le mal les touche au plus profond d'eux-mêmes. Le côté politique qu'elle aborde est tout aussi intéressant, car ainsi on voit à quel point les hauts-dignitaires ne sont pas si blancs comme neige que l'on croit ! Je conseille cette saga (en deux tomes) à tout le monde, vraiment ! C'est un livre qui bouleverse mais qui touche tout autant ! * Je remercie LivAddict et les éditions du Lamantin pour leur confiance ! *
ÉDITIONS DU LAMANTIN - 285 PAGES - ALICE ADENOT-MEYERCeux qui me suivent depuis un moment savent que j'ai beaucoup aimé le premier tome, qu'il m'avait fait passer par différents stades : la colère, la haine, la pitié, la tristesse. Et que je n'ai pas non plus tardé à acheter le tome 2, car je voulais savoir la suite et fin de cette saga qui prend aux tripes. Voilà chose faite et je peux vous dire que ce second opus se lit aussi vite que le premier et que je conseille cette série à tout le monde.
Nous retrouvons donc Nalki, qui a réussi à s'évader du camp de concentration où il se trouvait. Il a une quête particulière à faire : apporter des documents de l'autre côté de la frontière, qui pourrait, enfin, renverser le pouvoir mis en place. Le voilà donc parti sur les route, en compagnie de son ami d'enfance Shen. Mais la route qu'il mène est loin de ce qu'il avait pensé en partant. Au risque de perdre beaucoup plus qu'il ne le pense, il sera sujette aux recherches intempestives du colonel Vladàn, qui semble vraiment s'intéresser à lui. Mais pour quelle raison le poursuit-il ainsi ? Pourquoi veut-il le retrouver, au risque de le faire souffrir de nouveau ? Que cache réellement ce colonel derrière son allure froide ? Ce qui diffère du premier tome, c'est que celui-ci est plus tourné vers la politique et le démembrement de cette société très mal partie, sous le joug de politiciens prêts à tout pour gouverner selon leurs principes. Même si, habituellement, je ne suis pas trop fan quand un roman est traité de cette façon, et que la politique est mise en avant, ici, j'ai été directement prise dans les aventures de Nalki et ses compagnons. L'auteure a parfaitement su atteindre son objectif et de m'intéresser plus que je ne le pensais de ce côté-là. Séparé de sa sœur et de Lilas, je pensais qu'on ne suivrait que Nalki dans sa quête, et justement, la bonne surprise a été là : que les points de vue diffèrent, nous permettant ainsi de suivre chaque personnage principal dans ses aventures. J'ai apprécié qu'ils soient séparés, afin de voir comment chacun pouvait se débrouiller l'un sans l'autre. Certes, les deux filles ne vivent pas autant d'aventures que le garçon, mais ça n'empêche que les suivre permet de plus s'attacher à elles et de vouloir qu'elles s'en sortent autant que lui. Cette fois, dans ce roman, je n'ai pas ressenti la haine et la colère des camps de concentration, étant donné qu'ils n'y sont plus, mais on sent encore cette trace bien présente dans leur esprit. Cependant, le sujet principal qui reste est la musique. On sent que derrière cette plume se cache une professionnelle et une personne qui aime particulièrement la musique pour l'intégrer dans ses romans, ce qui permet une certaine légèreté de s'installer. Nalki est toujours autant attiré par le violon, et Vladàn ira dans ce sens pour le garder auprès de lui, et créer une espèce de pression. La relation qu'ils entretiennent est assez ambiguë mais... je l'ai beaucoup appréciée. Au fil de l'histoire et sans que Nalki le veuille, un certain lien se crée entre eux, et tout devient plus compliqué. Comme dans le premier tome, j'ai adoré retrouver Vladàn. Enfin, on en apprend un peu plus sur lui, il se dévoile tout en cachant ses sentiments à travers les piques qu'il ne se gêne pas de lancer envers le jeune homme. Ce dernier est d'ailleurs très souvent perdu, et nous aussi, par la même occasion. J'ai vraiment adoré la psychologie de Vladàn, offrant un personnage fort, mystérieux et attachant à la fois. Quant à l'action, tout se complexifie et tout devient plus haletant. Si dans le premier tome les camps de concentration étaient à « l'honneur », ici, la guerre et la politique prennent une place très importante. L'auteure a bien réussi à nous faire comprendre les enjeux que tout cela allait apporter, sans nous abrutir de termes politiques, qui auraient sans doute pu me lasser. Au contraire, j'ai apprécié pouvoir en apprendre plus sur ces deux pays qui n'arrivent pas trouver une entente cordiale, et qui ne s'entendent que sous forme de tuerie et de sang. En résumé, un tome 2 à la hauteur de mes attentes. Une politique bien mise en place, que j'ai apprécié découvrir. Un Vladàn encore plus mystérieux que dans le premier opus, mais qui se dévoile peu à peu. Un Nalki qui prend petit à petit de l'assurance et qui est prêt à tout pour que la paix revienne entre ces deux pays et qui veut retrouver sa famille plus que tout. Des échanges de points de vue très intéressants, nous permettant ainsi de nous attacher à tous les personnages, les gentils comme les méchants. Une saga que je conseille vraiment. En plus, un point positif : elle n'a que deux tomes, alors n'attendez plus et plongez en Serdane et Forsénie en compagnie de Nalki et ses amis.
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