Dante attend les résultats de ses examens. Le courrier qui lui ouvrira les portes de l'université. De sa future vie. Celle dont il a toujours rêvé. Mais quand on sonne enfin à la porte, ce n'est pas le facteur, c'est Mélanie. Son ex-copine, dont il n'a plus entendu parler depuis des mois. Avec un bébé. Le sien. Le leur. Etre père à 17 ans ? Il y a de quoi pleurer. Mais les garçons ne pleurent jamais...
|
macadam - 287 pages - malorie blackman
Cela fait maintenant plus d'un an que ce livre me tentait. Je le vois dans les rayons de ma bibliothèque chaque jour au boulot et je n'ai jamais vraiment pris le temps de l'emprunter pour le lire. Mais voilà, c'est chose faite ! Je dois dire que l'avis de Crouton y est pour beaucoup, je voulais savoir pourquoi il avait pleuré, et pourquoi ce livre était un coup de cœur. Maintenant j'ai compris, même si pour moi ça n'a pas été un coup de cœur, bien que la lecture ait été très addictive !
Dante vient de finir son année scolaire et attend avec grande impatience les résultats de ses examens, afin de savoir s'il pourra se trouver une université pour la rentrée. Mais au lieu du facteur, c'est Mélanie, une jeune fille avec qui il a eu une relation rapide il y a deux ans, qui sonne à sa porte. Elle n'est pas seule. En effet, elle a avec elle Emma, un bébé de presque un an. Il ne s'en inquiète pas, jusqu'au moment où la jeune fille lui annonce que c'est leur enfant.
Dès lors, Dante va devoir changer de vie et s'adapter à cette petite puce, qui remplit bien ses journées. Mélanie partie, il devra faire avec et surtout assumer son rôle de père. Si au départ, il réfute le fait que Emma soit son enfant, plus les pages tournent, plus il prend conscience de l'ampleur de la chose, mais surtout prendre ses responsabilités.
Cependant, et ce que j'ai le plus apprécier dans ce roman, c'est qu'il n'y a pas que cela. Bien que l'auteure fasse passer le message que beaucoup de jeunes deviennent parents trop tôt, elle n'oublie pas non plus le côté famille. Comment les proches prennent-ils la nouvelle ? Acceptent-ils justement que ce jeune homme soit père aussi rapidement ? Va-t-il s'en sortir avec tout ce qu'il doit apprendre ? Emma sera-t-elle heureuse ? Tout ces questions sont abordées d'une très bonne manière mais surtout sont amenées avec une telle facilité, que tout cela devient logique : les soucis qu'aura Dante, les doutes qu'il ressentira, les regrets de ne pas avoir fait attention, le déni qui se transforme peu à peu en amour indestructible.
J'ai adoré le personnage de Dante dès le début : perdu, impulsif, mais malgré tout emprunt de beaucoup de sensibilité et de cœur. Même si au début, pour lui Emma n'est qu'une « chose », un « bébé », au fil du temps, ces termes seront changés pour montrer que le jeune homme prend ses responsabilités et commence à vraiment l'aimer. Il faut dire que bien qu'elle soit encore bébé, Emma est attachante avec ses babillements, ses bêtises, ses regards doux.
Ensuite vient Adam, le jeune frère de Dante. Entre eux, l'entente n'est pas trop cordiale, même s'ils s'aiment. Il a un humour et un répondant qui m'a beaucoup fait rire la plupart du temps. Malgré tout cela, il cache un certain secret, qui est vite découvert. Mais dans ce secret, vient un autre, encore plus difficile à avouer et qui lui causera quelques torts. Il est vrai qu'il m'a beaucoup émue de part « sa condition » et ce qu'il subit par les autres.
Et pour finir, le père des deux. Attachant aussi, mais très bourru et cash. Il n'hésite pas à dire à son fils qu'il a été un imbécile, que les protections existent et que maintenant il devra assumer sa fille, quoi que ça lui en coûte. Malgré cela, il se trouve être un grand-père gâteux avec une personnalité cachée, qu'il évite de dévoiler, surtout à ses fils.
Mais la complicité qu'ont ces trois personnages est vraiment très belle, bien décrite, bien amenée. Elle est attendrissante, même si par moment, on a mal au cœur vis à vis de certaines réactions. Encore une fois, l'auteure touche à des sujets très sensibles, mais fait passer cela très bien. Elle arrive avec une simple phrase à faire passer une tonne de sentiments, et nous offre un mélange de sensations étonnant !
Dante vient de finir son année scolaire et attend avec grande impatience les résultats de ses examens, afin de savoir s'il pourra se trouver une université pour la rentrée. Mais au lieu du facteur, c'est Mélanie, une jeune fille avec qui il a eu une relation rapide il y a deux ans, qui sonne à sa porte. Elle n'est pas seule. En effet, elle a avec elle Emma, un bébé de presque un an. Il ne s'en inquiète pas, jusqu'au moment où la jeune fille lui annonce que c'est leur enfant.
Dès lors, Dante va devoir changer de vie et s'adapter à cette petite puce, qui remplit bien ses journées. Mélanie partie, il devra faire avec et surtout assumer son rôle de père. Si au départ, il réfute le fait que Emma soit son enfant, plus les pages tournent, plus il prend conscience de l'ampleur de la chose, mais surtout prendre ses responsabilités.
Cependant, et ce que j'ai le plus apprécier dans ce roman, c'est qu'il n'y a pas que cela. Bien que l'auteure fasse passer le message que beaucoup de jeunes deviennent parents trop tôt, elle n'oublie pas non plus le côté famille. Comment les proches prennent-ils la nouvelle ? Acceptent-ils justement que ce jeune homme soit père aussi rapidement ? Va-t-il s'en sortir avec tout ce qu'il doit apprendre ? Emma sera-t-elle heureuse ? Tout ces questions sont abordées d'une très bonne manière mais surtout sont amenées avec une telle facilité, que tout cela devient logique : les soucis qu'aura Dante, les doutes qu'il ressentira, les regrets de ne pas avoir fait attention, le déni qui se transforme peu à peu en amour indestructible.
J'ai adoré le personnage de Dante dès le début : perdu, impulsif, mais malgré tout emprunt de beaucoup de sensibilité et de cœur. Même si au début, pour lui Emma n'est qu'une « chose », un « bébé », au fil du temps, ces termes seront changés pour montrer que le jeune homme prend ses responsabilités et commence à vraiment l'aimer. Il faut dire que bien qu'elle soit encore bébé, Emma est attachante avec ses babillements, ses bêtises, ses regards doux.
Ensuite vient Adam, le jeune frère de Dante. Entre eux, l'entente n'est pas trop cordiale, même s'ils s'aiment. Il a un humour et un répondant qui m'a beaucoup fait rire la plupart du temps. Malgré tout cela, il cache un certain secret, qui est vite découvert. Mais dans ce secret, vient un autre, encore plus difficile à avouer et qui lui causera quelques torts. Il est vrai qu'il m'a beaucoup émue de part « sa condition » et ce qu'il subit par les autres.
Et pour finir, le père des deux. Attachant aussi, mais très bourru et cash. Il n'hésite pas à dire à son fils qu'il a été un imbécile, que les protections existent et que maintenant il devra assumer sa fille, quoi que ça lui en coûte. Malgré cela, il se trouve être un grand-père gâteux avec une personnalité cachée, qu'il évite de dévoiler, surtout à ses fils.
Mais la complicité qu'ont ces trois personnages est vraiment très belle, bien décrite, bien amenée. Elle est attendrissante, même si par moment, on a mal au cœur vis à vis de certaines réactions. Encore une fois, l'auteure touche à des sujets très sensibles, mais fait passer cela très bien. Elle arrive avec une simple phrase à faire passer une tonne de sentiments, et nous offre un mélange de sensations étonnant !
En résumé, un livre qui m'a beaucoup plus sur l'aspect de la paternité à seulement dix-sept ans mais pas que ! Malorie Blackman réussit encore une fois à parler de plusieurs sujets en même temps, qui sont tous d'actualité et qui sont autant douloureux les uns que les autres. On ressent à sa façon d'écrire que c'est important pour elle de faire passer des messages de tolérance, et on s'y prend vite au jeu. De ce fait, le récit devient addictif et les pages défilent sans qu'on s'en rende compte.