«Quand ma fille Juliette s’est suicidée, j’ai été dévastée, anéantie. Pourquoi une jeune fille de quatorze ans décide-t-elle de mettre fin à ses jours? Je me suis sentie totalement coupable, je n’avais pas su protéger ma fille. Comment survivre à la mort de son enfant?»
Par cette lettre ouverte à sa fille, l’auteur exprime comment elle a apprivoisé l’absence, le silence, la souffrance ainsi que le sentiment d’impuissance éprouvés suite à sa disparition. Comment elle a découvert en elle une force inconnue mais surtout a appris à se reconnecter à des émotions enfouies, à la confiance en soi et à la bienveillance. «Même si la tempête s’est calmée, si les vagues de fond sont de plus en plus éloignées, je sais que le chemin n’est pas fini, il faut énormément de temps pour faire le deuil de son enfant. Il faut accepter notre impermanence.» Fabienne Le Clauze est une maman qui a dû apprendre à retrouver la force de vivre lorsque sa fille de quatorze ans a décidé que la vie devait s’arrêter pour elle. Pas de note - ce n'est pas le genre de livre auquel on peut donner une note impunément. |
Flammarion - 239 pages - Fabienne Le Clauze
Pour être honnête, je ne sais vraiment pas comment commencer cette chronique. Ce n'est pas un avis banal sur une lecture, sur un roman qui sort de l'imagination d'un auteur. Ici, c'est l'histoire de Juliette qui a décidé d'en arrêté avec la vie. C'est l'histoire d'une mère qui n'a pas compris le choix de sa fille et qui a voulu s'exprimer.
Alors il est certain que cette chronique n'en sera pas vraiment une. Parce que je ne dirai pas ce qui m'a plu et/ou déplu, parce que ce serait malvenu, mal avisé. Mais plutôt, à quel point l'histoire de Juliette et Fabienne, sa mère, m'a touchée. À quel point, parfois, on ne voit pas qu'une personne souffre. Parce que cette personne préfère le faire en silence, plutôt que d'en parler. Parce que, parfois, il est difficile de se confier, même si on en a terriblement envie.
Ce roman m'a touchée, m'a fait pleurer du début à la fin. Parce que les mots de Fabienne sont tellement naturels, à vif, vrais, qu'on ne peut que être touchés par ce qu'elle a vécu, ce malheur qui a touché sa famille, ses proches, son cœur de maman. Il est difficile pour des parents de voir leurs enfants partir avant eux. Ils sont censés vivre plus longtemps, aimer la vie. Et pourtant...
À travers ce témoignage touchant, nous découvrons une mère qui ne comprend pas le geste de sa fille, mais qui essaye tant bien que mal de le supporter, de lui pardonner. Elle aurait tant voulu l'aider, comme chaque maman à qui ça arrive. Et pourtant, au fil de ce journal intime, elle commence à accepter la dure réalité. Même s'il lui manquera toujours une part d'elle-même, Juliette sera toujours là, près d'elle, de là où elle se trouve.
Alors il est certain que cette chronique n'en sera pas vraiment une. Parce que je ne dirai pas ce qui m'a plu et/ou déplu, parce que ce serait malvenu, mal avisé. Mais plutôt, à quel point l'histoire de Juliette et Fabienne, sa mère, m'a touchée. À quel point, parfois, on ne voit pas qu'une personne souffre. Parce que cette personne préfère le faire en silence, plutôt que d'en parler. Parce que, parfois, il est difficile de se confier, même si on en a terriblement envie.
Ce roman m'a touchée, m'a fait pleurer du début à la fin. Parce que les mots de Fabienne sont tellement naturels, à vif, vrais, qu'on ne peut que être touchés par ce qu'elle a vécu, ce malheur qui a touché sa famille, ses proches, son cœur de maman. Il est difficile pour des parents de voir leurs enfants partir avant eux. Ils sont censés vivre plus longtemps, aimer la vie. Et pourtant...
À travers ce témoignage touchant, nous découvrons une mère qui ne comprend pas le geste de sa fille, mais qui essaye tant bien que mal de le supporter, de lui pardonner. Elle aurait tant voulu l'aider, comme chaque maman à qui ça arrive. Et pourtant, au fil de ce journal intime, elle commence à accepter la dure réalité. Même s'il lui manquera toujours une part d'elle-même, Juliette sera toujours là, près d'elle, de là où elle se trouve.
En résumé, c'est un témoignage qui m'a touchée au plus profond de mon cœur. Les mots de cette maman sont incisifs et pourtant plein d'espoir, d'amour, de peine, de douleur. C'est aussi un journal intime qui peut aider d'autres familles, des jeunes qui se sentent démunis. C'est un appel à la prévention.