Simon Spier, 16 ans, est gay. Personne n’est au courant. Les seuls moments où il est vraiment lui-même, c’est bien à l’abri derrière l’écran de son ordinateur. C’est sur un chat qu’il a « rencontré » Blue. Il ne sait pas grand-chose de lui. Simplement :
1/ Ils fréquentent le même lycée. 2/ Blue est irrésistible. 3/ Il l’apprécie énormément. (Pour être tout à fait honnête, Simon commence même à être un peu accro.) Simon commet alors une erreur monumentale : il oublie de fermer sa session sur l’ordi du lycée. Résultat ? Martin, un de ses camarades de classe, sait désormais que Simon est gay. Soit Simon lui arrange un coup avec sa meilleure amie, soit Martin révèle son secret à la terre entière. Problème réglé ? Pas si sûr… 4.5/5 |
Hachette - 315 pages - Becky Albertalli
Ce livre est sorti il y a déjà quelques années, mais je ne sais pas pourquoi, mais son titre ne me disait rien. Et pourtant, les avis sont tous unanimes : ce roman est à découvrir, car coup de cœur assuré ! Alors, si pour ma part il n'y a pas de coup de cœur, j'ai néanmoins passé un très bon moment !
Simon est un garçon comme les autres. Il vit dans une petite ville paumée, il a deux sœurs, un chien est fan de théâtre et surtout des Oreos et... il est fou amoureux de Blue. Blue, c'est un garçon qu'il a rencontré sur le Tumblr de son lycée. Il ne sait pas qui il est, il ne l'a jamais vu, mais leurs échanges de mails quotidiens ont créé un attachement fort. Ne pas savoir qui il est l'arrange, ainsi, il n'a pas besoin d'avouer à tout le monde, et surtout à sa famille, qu'il est gay. Mais ce secret est en danger, depuis que la fouine du lycée, Martin Addison, a découvert son secret.
Attention, ce livre contient tellement de passages de mignonnitude, que vous allez forcément fondre en le lisant... Mais en même temps, vous ne pouvez pas non plus passer à côté d'un tel livre. Car certes, c'est (encore) une histoire d'adolescents au lycée, avec toujours la même intrigue. Mais, parce que évidement, il y a un "mais", cette histoire parle aussi de la difficulté pour un jeune de notre époque, de parler de ses préférences sexuelles. Eh oui, nous avons beau être en 2018, les cerveaux étriqués de certaines personnes sont restés au Moyen-Âge avec l'idée qu'une femme doit se marier avec un homme et inversement.
Alors, oui, ce roman est un roman adolescent, je le répète, mais avec des messages importants, des passages touchants, qui sont émouvants, tristes, drôles, qui nous font nous poser les bonnes questions. Personnellement, je n'ai aucun problème avec les gens qui aiment tel ou tel sexe. En fait, on n'aime pas un sexe, on aime une personne. Ce qu'elle est et ce qu'elle renvoie. Ici, Becky Albertalli nous le montre, nous le prouve. Et je peux vous dire que Simon et Blue sont atrocement mignons. Je dirai même plus : plus mignon qu'un couple hétéro !
Bien qu'ils ne se connaissent pas, ils se font cependant assez confiance pour tout se dire, tout s'avouer. Ils laissent des petits indices sur eux, leur famille, le mal qu'ils ont à avouer ce qu'ils sont. Et pourtant, ce n'est pas une tare ou une "maladie" comme beaucoup le pensent, c'est un fait : ils aiment les hommes, point.
Mais au-delà de tous ces échanges à travers un ordinateur, Simon a aussi des amis formidables, sur qui il peut compter. Bien qu'il ne leur ait pas avoué son secret, il peut passer du temps avec eux, sans fioriture, sans pensée malsaine. Ils seront toujours là à son écoute, à lui proposer une épaule réconfortante. Et c'est ça le plus important à l'adolescence : avoir des gens sur qui compter. Mais ce qui m'a encore plus plu, c'est la relation qu'il entretient avec sa famille et surtout ses parents. On sent qu'ils s'aiment tous d'un amour infini et incommensurable. Ces petits moments en famille qu'ils passent sont précieux et touchants.
Bien évidemment, durant tout le roman, j'ai essayé de deviner qui était Blue, tout comme Simon. Et je me suis trompée sur toute la ligne. Mon erreur a sans doute été de suivre les indices que récoltait Simon, ou alors, je n'ai pas été assez vigilante. En tout cas, je me suis faite avoir et quand la révélation à été faite, je l'ai trouvée tellement touchante, que j'en ai eu les larmes aux yeux !
Simon est un garçon comme les autres. Il vit dans une petite ville paumée, il a deux sœurs, un chien est fan de théâtre et surtout des Oreos et... il est fou amoureux de Blue. Blue, c'est un garçon qu'il a rencontré sur le Tumblr de son lycée. Il ne sait pas qui il est, il ne l'a jamais vu, mais leurs échanges de mails quotidiens ont créé un attachement fort. Ne pas savoir qui il est l'arrange, ainsi, il n'a pas besoin d'avouer à tout le monde, et surtout à sa famille, qu'il est gay. Mais ce secret est en danger, depuis que la fouine du lycée, Martin Addison, a découvert son secret.
Attention, ce livre contient tellement de passages de mignonnitude, que vous allez forcément fondre en le lisant... Mais en même temps, vous ne pouvez pas non plus passer à côté d'un tel livre. Car certes, c'est (encore) une histoire d'adolescents au lycée, avec toujours la même intrigue. Mais, parce que évidement, il y a un "mais", cette histoire parle aussi de la difficulté pour un jeune de notre époque, de parler de ses préférences sexuelles. Eh oui, nous avons beau être en 2018, les cerveaux étriqués de certaines personnes sont restés au Moyen-Âge avec l'idée qu'une femme doit se marier avec un homme et inversement.
Alors, oui, ce roman est un roman adolescent, je le répète, mais avec des messages importants, des passages touchants, qui sont émouvants, tristes, drôles, qui nous font nous poser les bonnes questions. Personnellement, je n'ai aucun problème avec les gens qui aiment tel ou tel sexe. En fait, on n'aime pas un sexe, on aime une personne. Ce qu'elle est et ce qu'elle renvoie. Ici, Becky Albertalli nous le montre, nous le prouve. Et je peux vous dire que Simon et Blue sont atrocement mignons. Je dirai même plus : plus mignon qu'un couple hétéro !
Bien qu'ils ne se connaissent pas, ils se font cependant assez confiance pour tout se dire, tout s'avouer. Ils laissent des petits indices sur eux, leur famille, le mal qu'ils ont à avouer ce qu'ils sont. Et pourtant, ce n'est pas une tare ou une "maladie" comme beaucoup le pensent, c'est un fait : ils aiment les hommes, point.
Mais au-delà de tous ces échanges à travers un ordinateur, Simon a aussi des amis formidables, sur qui il peut compter. Bien qu'il ne leur ait pas avoué son secret, il peut passer du temps avec eux, sans fioriture, sans pensée malsaine. Ils seront toujours là à son écoute, à lui proposer une épaule réconfortante. Et c'est ça le plus important à l'adolescence : avoir des gens sur qui compter. Mais ce qui m'a encore plus plu, c'est la relation qu'il entretient avec sa famille et surtout ses parents. On sent qu'ils s'aiment tous d'un amour infini et incommensurable. Ces petits moments en famille qu'ils passent sont précieux et touchants.
Bien évidemment, durant tout le roman, j'ai essayé de deviner qui était Blue, tout comme Simon. Et je me suis trompée sur toute la ligne. Mon erreur a sans doute été de suivre les indices que récoltait Simon, ou alors, je n'ai pas été assez vigilante. En tout cas, je me suis faite avoir et quand la révélation à été faite, je l'ai trouvée tellement touchante, que j'en ai eu les larmes aux yeux !
En résumé, ce roman n'est pas un coup de cœur pour moi, mais certainement une très belle découverte. Simon et Blue ont réussi à me toucher et à m'attendrir. J'ai aimé les mots qu'a employé l'auteure, j'ai aimé comment elle a amené ce sujet encore tabou de nos jours sur la table. Il est temps de casser les codes et de laisser les gens vivre leur vie comme ils l'entendent. On n'aime pas un genre, mais une personne ! Un roman que je vous conseille donc vivement pour ce qu'il apporte et les messages qu'il véhicule.