Actu : 1er décembre - Journée mondiale de lutte contre le sida. New York, 1989. La ville est tapissée de posters d’Act Up. La communauté homosexuelle vit sous la menace du sida. C’est dans ce climat que trois jeunes vont se rencontrer, s’aimer et vivre l’année la plus décisive de leur vie.
New York, 1989. Reza, 17 ans, d’origine iranienne, vient tout juste d’arriver à New York. Le jeune homme vit dans la peur que sa famille découvre son secret. Un secret qu’il s’admet à peine. Reza pense être gay, et cela le terrifie, car tout ce qu’il connaît de la communauté homosexuelle, il l’apprend aux informations télévisées qui montrent constamment des images d’hommes mourant du sida. Judy rêve de devenir styliste et porte une admiration sans bornes à son oncle Stephen, atteint du virus du sida. Stephen dédie tout son temps au collectif Act Up, dont il est un membre actif. Art est le meilleur ami de Judy. Il est le seul garçon ouvertement gay de son lycée. Pourtant, chez lui, il subit le rejet brutal de ses parents qui refusent d’accepter son orientation sexuelle. Quand Reza rencontre Judy et Art, leur vie à tous les trois prend un tournant inattendu entre amour, amitié, trahison et acceptation de soi. 4.5/5 |
Milan - 355 pages - Abdi Nazemian
En le commençant, je ne savais pas très bien où j'allais. Je savais que ce serait une histoire compliquée, avec un thème fort, hyper important. Mais c'était tout. Si le début m'a paru un peu scabreux et assez simple, j'ai vit été prise dans la tourmente des personnages et de cette époque difficile pour tous les homosexuels...
Cette histoire n'est pas le genre d'histoire qu'on commence avec un grand sourire. Certes, c'est une romance, mais c'est avant tout un thème important, urgent de partager autour de nous. Même si l'intrigue se passe au tout début des années 90, il est malheureux de voir qu'aujourd'hui, les gens restent enfermés dans leurs convictions, des œillères accrochées sur leurs visages et surtout une méchanceté à toute épreuve.
Parce que oui, ce roman parle des homosexuels, du sida, de tout ce qu'ils vivent chaque jour. De tous ceux qui osent montrer leur amour au grand jour et qui offrent sans doute à ceux qui n'osent pas se montrer une petite lueur d'espoir. Parce que malgré toutes les horreurs qu'ils peuvent vivre, ce qu'on retient de cette histoire c'est l'amour, le soutien, l'amitié à toute épreuve. On se rend compte de la méchanceté de ceux qui se croient "normaux", dans la "légalité", qui n'hésitent pas à vilipender ceux qui ne sont pas comme eux.
C'est un roman fort, un message important qui est passé. Cette idée de penser que le sida n'attaque que ceux qui sont homosexuels est la pire pensée qu'on ait jamais eue. C'est avec ce genre de pensée que j'ai honte d'être un être humain. Parce que non, le sida ne s'attrape pas parce qu'on est homo. Les homo ont le droit de vivre, de s'aimer, de montrer au monde entier qu'il ont le droit d'exister, d'embrasser leur amour en pleine rue, de tenir la main de l'être aimé devant tout le monde.
A travers ce roman et ces personnages touchants, drôles, l'auteur dénonce des faits malheureusement vrais et toujours d'actualité. Bien qu'il traite son roman dans les années 90, il n'empêche qu'aujourd'hui, tout cela est encore trop vrai... Que les gens arrêtent de se mêler de la vie des autres, qu'ils laissent les autres vivre comme ils l'entendent, et déjà, la société vivra mieux...
Cette histoire n'est pas le genre d'histoire qu'on commence avec un grand sourire. Certes, c'est une romance, mais c'est avant tout un thème important, urgent de partager autour de nous. Même si l'intrigue se passe au tout début des années 90, il est malheureux de voir qu'aujourd'hui, les gens restent enfermés dans leurs convictions, des œillères accrochées sur leurs visages et surtout une méchanceté à toute épreuve.
Parce que oui, ce roman parle des homosexuels, du sida, de tout ce qu'ils vivent chaque jour. De tous ceux qui osent montrer leur amour au grand jour et qui offrent sans doute à ceux qui n'osent pas se montrer une petite lueur d'espoir. Parce que malgré toutes les horreurs qu'ils peuvent vivre, ce qu'on retient de cette histoire c'est l'amour, le soutien, l'amitié à toute épreuve. On se rend compte de la méchanceté de ceux qui se croient "normaux", dans la "légalité", qui n'hésitent pas à vilipender ceux qui ne sont pas comme eux.
C'est un roman fort, un message important qui est passé. Cette idée de penser que le sida n'attaque que ceux qui sont homosexuels est la pire pensée qu'on ait jamais eue. C'est avec ce genre de pensée que j'ai honte d'être un être humain. Parce que non, le sida ne s'attrape pas parce qu'on est homo. Les homo ont le droit de vivre, de s'aimer, de montrer au monde entier qu'il ont le droit d'exister, d'embrasser leur amour en pleine rue, de tenir la main de l'être aimé devant tout le monde.
A travers ce roman et ces personnages touchants, drôles, l'auteur dénonce des faits malheureusement vrais et toujours d'actualité. Bien qu'il traite son roman dans les années 90, il n'empêche qu'aujourd'hui, tout cela est encore trop vrai... Que les gens arrêtent de se mêler de la vie des autres, qu'ils laissent les autres vivre comme ils l'entendent, et déjà, la société vivra mieux...
En résumé, et même si je me rends compte à la fin de cet avis que j'ai plus défendu la cause que parler du roman en lui-même, l'auteur nous offre un récit tout en sentiments, en prévention, en défense. Ses personnages sont réalistes, vrais. Ils pourraient être vos proches. Soyez attentifs, vigilants, gentils, à l'écoute. Et vous verrez que le monde sera meilleur et à portée de tous. Un roman à mettre en toutes les mains pour faire comprendre aux plus fermés que c'est à cause d'eux que la société est telle qu'elle est encore aujourd'hui. Qu'avec de la bienveillance, on peut faire de belles choses et marcher ensemble sur le même chemin.