"Quand je les ai rencontrés, je ne connaissais rien encore. Ni de la vie, ni des expériences, ni de ce que l'un et l'autre étaient capables de m'apporter.
J'ignorais qu'il me restait tout à apprendre, tout à connaitre. Et j'étais loin de me douter, que rien dans mes aventures, ne me plairait jamais plus, que l'intense bonheur d'avoir tout vécu à leurs côtés. Je n'imaginais pas qu'il me fut possible de tout ressentir, si vite, si fort, si intensément. Et je supposais encore moins que se trouverait bientôt sur ma route, la seule expérience, capable de me changer davantage. C'est en me cherchant moi-même, que je l'ai trouvé. Peu à peu, il a fait s'envoler, les saveurs, les promesses, les paroles et les mots. Il m'a fait oublier ce que je voulais être. Répétant, sans cesse, que j'étais mieux, encore. Il m'a présenté son monde. Il a voulu à me comprendre. Il m'a protégée, m'a dévoilée. Et sans que je ne sache comment... J'ai commencé à l'aimer." |
Publibook - 684 pages - anne-claire chillan
Tout d'abord, je tiens à remercier l'auteure qui m'a contactée pour que je chronique son livre. C'est vrai que c'était un énorme pari pour elle (comme elle me l'a répété plusieurs fois) étant donné que je ne suis pas vraiment attirée par la romance pure. Mais elle voulait un avis d'une personne qui était plus fantasy/fantastique pour voir si justement, je pouvais être touchée par ce genre-là.
Et je dois dire qu'elle a réussi son pari ! En plus d'une plume très agréable à suivre, l'histoire était belle, touchante, attendrissante et loin du cliché du romantisme pur car elle y a inclus des passages assez durs psychologiquement surtout vers la fin. Certes, quand j'ai vu le nombre de page qu'il comportait en e-book je me suis vraiment demandé comment elle avait fait pour tenir autant et si l'histoire du début allait vraiment suivre le fil jusqu'au bout ou si au contraire j'allais m'en lasser.
J'étais loin de me douter que finalement j'allais bien m'attacher à Rosaline, le personnage principal ainsi qu'à ses amis. Mais je dois dire qu'au bout d'un certain nombre de pages j'en avais un peu marre d'être tout le temps sur la même histoire. Je ne critique en aucun cas la façon d'écrire de Anne-Claire Chillan, mais plutôt le fait que moi et les e-book ne sommes pas vraiment très copains. Alors, en plus de m'abîmer les yeux, j'avais 684 pages qui m'attendaient et j'avais l'impression de ne jamais voir le bout, bien que souvent un événement auquel on ne s'attendait pas venait chambouler la petite vie de Rose.
Rosaline, ou Rose pour les intimes, est une jeune fille plein de joie. Elle a des amis qu'elle n'aime pas (j'avoue que j'ai bien ri lorsqu'elle le dit clairement) et qu'elle essaye au possible de les éviter, surtout sa « meilleure amie » Emma. Jusqu'au jour où au détour d'une rue elle fera la connaissance d'Olivia qui va bouleverser sa vie, dans tous les sens du terme. Elle apprendra une nouvelle façon de voir les choses, elle vivra des choses auxquelles elle ne pensait pas un jour goûter et connaîtra le grand amour, avec le grand A. Car c'est là le thème principal de ce récit.
Mais ce que j'ai vraiment très apprécié de la part de l'auteure c'est que, certes c'est une grande histoire d'amour qu'elle nous offre là, mais elle n'en oublie pas le principal : l'amitié et la famille. Ses amis et sa famille sont très présents et prennent une énorme place dans sa vie qu'on se voit nous-mêmes ne plus pouvoir s'en passer. Elle vit des moments uniques en leur compagnie et lorsqu'elle est seule avec son copain on en vient à se dire que tout le reste nous manque et que l'on a hâte de les retrouver et de voir où tout cela va la mener.
Ce que j'ai aussi bien aimé, c'est que l'auteure sait manier les sentiments des personnages avec beaucoup de sens. Elle décrit tellement bien ce qu'ils ressentent qu'on a l'impression d'être eu à chaque moment. Dès que Rose n'allait pas bien, je me sentais mal. Dès qu'elle allait bien, j'étais joyeuse. Dès qu'elle s'énervait, j'étais en colère. Elle a utilisé tout un panel de sentiments que nous vivons au quotidien avec une telle qualité et une plume douce et raffinée que je lui tire mon chapeau. Je dirais que ce roman est plus que de la romance. C'est aussi quelque chose de psychologique et de vrai. Elle touche à beaucoup de sujets de la vie courant dans ce roman qui sont très bien exploités du début à la fin : les déboires de la jeunesse, le premier amour, l'amour d'une famille, l'amitié très forte entre deux personnes, la drogue, l'alcool. Autant de sujets qui sont importants à suivre et à connaître. On voit que l'auteure a fait énormément de recherches à ce sujet, ça se sent.
C'est vrai que la dernière partie du roman a été la plus dure pour moi (et je suppose la plus dure pour Anne-Claire Chillan a écrire). On sent tout de même qu'elle a eu du mal à écrire ces mots, à y donner une telle intensité qui paraissait tant réelle qu'on en avait mal au cœur. Pour tout dire, je n'avais qu'une envie : arriver à la fin, tourner les pages pour voir si tout s'arrangeait. De voir si le drame qui s'était produit allait changer des choses, ou bien au contraire devenir encore pire. Mais grâce à ce drame, justement, on en apprenait de plus en plus sur les personnages qui au final étaient bien plus écorchés psychologiquement que ce que l'on avait imaginé au tout début.
Par moment par contre, je dois dire que le comportement de Rose m'a énervée. Il lui arrive des trucs assez durs et pour elle, j'ai l'impression que rien n'est grave, au contraire, elle pardonne tout. On aurait dit qu'à certains moments elle vivait au pays des Bisounours alors que quand même... Ses réactions étaient, pour moi, très puériles. J'avais plusieurs fois envie d'entrer dans le roman, de la secouer un peu et de lui ouvrir les yeux. J'ai apprécié de ce fait que Michael, lui garde cet état d'esprit de « moi je vois vraiment ce qui se passe » et qu'il tente par tous les moyens d'ouvrir les yeux à Rose qui les gardait définitivement clos. Elle prenait ça tellement à la légère que j'ai finalement moins bien apprécié son caractère qu'au début. D'accord, elle s'est fait des nouveaux amis qu'elle apprécie au-delà de tout, mais au point de tout pardonner (surtout à la fin!) non, je suis pas d'accord. Il y a certaines limites qu'il ne faut pas dépasser. Même si ce sont des amis proches, quand il se passe un événement assez grave, on ne peut pas dire « amen » à tout. Or, là, c'est exactement ce qu'elle a fait. Heureusement qu'il y avait une tête pensante dans ses proches pour lui ouvrir les yeux, ou plutôt essayer de le faire.
Par contre, il y a un point qui ne m'a pas permis de vraiment rentrer dans l'histoire pour vraiment me plaire et qu'elle sorte du lot. Ce sont les virgules. Il y en avait bien trop ! Mais alors, beaucoup, beaucoup trop ! C'était à s'en tirer les cheveux. Surtout pour moi qui, sans le vouloir, regarde attentivement la mise en page d'un roman au fil du texte qui défile. J'ai eu plusieurs fois où je relisais 3 fois la phrase pour vraiment la comprendre, parce que les virgules bien trop présentes gâchaient carrément la lecture et le rythme du récit. Parfois, dans une simple phrase d'une ligne, je retrouvais 5, 6 voire 7 virgules qui n'avaient rien à faire là. Et c'est vrai que ce côté-là m'a vraiment déplu. C'est dommage lorsqu'on voit qu'une jeune auteure a une très belle plume et un talent pour nous transporter dans un univers auquel on ne s'intéresse pas vraiment. Car je pense que sans ce trop plein de virgules, cette histoire aurait pu être un petit coup de cœur. C'est vraiment dommage.
Et je dois dire qu'elle a réussi son pari ! En plus d'une plume très agréable à suivre, l'histoire était belle, touchante, attendrissante et loin du cliché du romantisme pur car elle y a inclus des passages assez durs psychologiquement surtout vers la fin. Certes, quand j'ai vu le nombre de page qu'il comportait en e-book je me suis vraiment demandé comment elle avait fait pour tenir autant et si l'histoire du début allait vraiment suivre le fil jusqu'au bout ou si au contraire j'allais m'en lasser.
J'étais loin de me douter que finalement j'allais bien m'attacher à Rosaline, le personnage principal ainsi qu'à ses amis. Mais je dois dire qu'au bout d'un certain nombre de pages j'en avais un peu marre d'être tout le temps sur la même histoire. Je ne critique en aucun cas la façon d'écrire de Anne-Claire Chillan, mais plutôt le fait que moi et les e-book ne sommes pas vraiment très copains. Alors, en plus de m'abîmer les yeux, j'avais 684 pages qui m'attendaient et j'avais l'impression de ne jamais voir le bout, bien que souvent un événement auquel on ne s'attendait pas venait chambouler la petite vie de Rose.
Rosaline, ou Rose pour les intimes, est une jeune fille plein de joie. Elle a des amis qu'elle n'aime pas (j'avoue que j'ai bien ri lorsqu'elle le dit clairement) et qu'elle essaye au possible de les éviter, surtout sa « meilleure amie » Emma. Jusqu'au jour où au détour d'une rue elle fera la connaissance d'Olivia qui va bouleverser sa vie, dans tous les sens du terme. Elle apprendra une nouvelle façon de voir les choses, elle vivra des choses auxquelles elle ne pensait pas un jour goûter et connaîtra le grand amour, avec le grand A. Car c'est là le thème principal de ce récit.
Mais ce que j'ai vraiment très apprécié de la part de l'auteure c'est que, certes c'est une grande histoire d'amour qu'elle nous offre là, mais elle n'en oublie pas le principal : l'amitié et la famille. Ses amis et sa famille sont très présents et prennent une énorme place dans sa vie qu'on se voit nous-mêmes ne plus pouvoir s'en passer. Elle vit des moments uniques en leur compagnie et lorsqu'elle est seule avec son copain on en vient à se dire que tout le reste nous manque et que l'on a hâte de les retrouver et de voir où tout cela va la mener.
Ce que j'ai aussi bien aimé, c'est que l'auteure sait manier les sentiments des personnages avec beaucoup de sens. Elle décrit tellement bien ce qu'ils ressentent qu'on a l'impression d'être eu à chaque moment. Dès que Rose n'allait pas bien, je me sentais mal. Dès qu'elle allait bien, j'étais joyeuse. Dès qu'elle s'énervait, j'étais en colère. Elle a utilisé tout un panel de sentiments que nous vivons au quotidien avec une telle qualité et une plume douce et raffinée que je lui tire mon chapeau. Je dirais que ce roman est plus que de la romance. C'est aussi quelque chose de psychologique et de vrai. Elle touche à beaucoup de sujets de la vie courant dans ce roman qui sont très bien exploités du début à la fin : les déboires de la jeunesse, le premier amour, l'amour d'une famille, l'amitié très forte entre deux personnes, la drogue, l'alcool. Autant de sujets qui sont importants à suivre et à connaître. On voit que l'auteure a fait énormément de recherches à ce sujet, ça se sent.
C'est vrai que la dernière partie du roman a été la plus dure pour moi (et je suppose la plus dure pour Anne-Claire Chillan a écrire). On sent tout de même qu'elle a eu du mal à écrire ces mots, à y donner une telle intensité qui paraissait tant réelle qu'on en avait mal au cœur. Pour tout dire, je n'avais qu'une envie : arriver à la fin, tourner les pages pour voir si tout s'arrangeait. De voir si le drame qui s'était produit allait changer des choses, ou bien au contraire devenir encore pire. Mais grâce à ce drame, justement, on en apprenait de plus en plus sur les personnages qui au final étaient bien plus écorchés psychologiquement que ce que l'on avait imaginé au tout début.
Par moment par contre, je dois dire que le comportement de Rose m'a énervée. Il lui arrive des trucs assez durs et pour elle, j'ai l'impression que rien n'est grave, au contraire, elle pardonne tout. On aurait dit qu'à certains moments elle vivait au pays des Bisounours alors que quand même... Ses réactions étaient, pour moi, très puériles. J'avais plusieurs fois envie d'entrer dans le roman, de la secouer un peu et de lui ouvrir les yeux. J'ai apprécié de ce fait que Michael, lui garde cet état d'esprit de « moi je vois vraiment ce qui se passe » et qu'il tente par tous les moyens d'ouvrir les yeux à Rose qui les gardait définitivement clos. Elle prenait ça tellement à la légère que j'ai finalement moins bien apprécié son caractère qu'au début. D'accord, elle s'est fait des nouveaux amis qu'elle apprécie au-delà de tout, mais au point de tout pardonner (surtout à la fin!) non, je suis pas d'accord. Il y a certaines limites qu'il ne faut pas dépasser. Même si ce sont des amis proches, quand il se passe un événement assez grave, on ne peut pas dire « amen » à tout. Or, là, c'est exactement ce qu'elle a fait. Heureusement qu'il y avait une tête pensante dans ses proches pour lui ouvrir les yeux, ou plutôt essayer de le faire.
Par contre, il y a un point qui ne m'a pas permis de vraiment rentrer dans l'histoire pour vraiment me plaire et qu'elle sorte du lot. Ce sont les virgules. Il y en avait bien trop ! Mais alors, beaucoup, beaucoup trop ! C'était à s'en tirer les cheveux. Surtout pour moi qui, sans le vouloir, regarde attentivement la mise en page d'un roman au fil du texte qui défile. J'ai eu plusieurs fois où je relisais 3 fois la phrase pour vraiment la comprendre, parce que les virgules bien trop présentes gâchaient carrément la lecture et le rythme du récit. Parfois, dans une simple phrase d'une ligne, je retrouvais 5, 6 voire 7 virgules qui n'avaient rien à faire là. Et c'est vrai que ce côté-là m'a vraiment déplu. C'est dommage lorsqu'on voit qu'une jeune auteure a une très belle plume et un talent pour nous transporter dans un univers auquel on ne s'intéresse pas vraiment. Car je pense que sans ce trop plein de virgules, cette histoire aurait pu être un petit coup de cœur. C'est vraiment dommage.
En résumé, une romance très belle à suivre, mais pas que. Des amitiés, des secrets, une famille présente, des déboires de jeunesse, des sujets de la vie quotidienne. Bref, tout un panel que l'auteure a soigneusement traité sans oublier de rester dans quelque chose de simple et sans trop s'étaler sur les choses. Une lecture très plaisante et un premier livre que je ne regrette pas d'avoir découvert. Dommage que cette histoire de virgules vienne un peu ternir tout cela, mais j'ai passé un agréable moment en compagnie de Rosaline.