Quand Lou apprend que le bar où elle est serveuse depuis des années, met la clé sous la porte, c’est la panique. En pleine crise, dans ce trou paumé de l’Angleterre, elle se démène pour dégoter un job qui lui permettra d’apporter à sa famille le soutien financier nécessaire. On lui propose un contrat de six mois pour tenir compagnie à un handicapé. C’est alors que la jeune femme découvre Will, un jeune tétraplégique qui rêve de mettre fin à ses jours. Lou n’a que quelques mois pour le faire changer d’avis.
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milady - 480 pages - jojo moyes
Pour cette chronique, je ne sais vraiment pas par où commencer. J'ai acheté ce livre après tous les bons retours que j'ai vu sur la blogo. Cette histoire est touchante, empreinte d'une telle vérité et d'un tel réalisme qu'on ne peut que être touché par ce qui s'en dégage
Jojo Moyes a vraiment réussi ce qu'elle voulait : toucher ses lecteurs (CF interview à la fin du livre).
« Vous est-il déjà arrivé de pleurer en écrivant une scène d'un de vos livres ?
Ça m'arrive tout le temps. Et si je ne pleure pas pendant que j'écris une scène d'émotion clé, alors quelque part au fond de moi, j'ai le sentiment qu'elle est ratée. Je veux que le lecteur ressente quelque chose pendant sa lecture. [...] »
Eh bien, chère Jojo Moyes, vous avez très bien réussi. Oui, j'ai pleuré (et je crois bien ne pas être la seule). Honnêtement, qui n'a pas pleuré à la fin, en sachant très bien que ça allait mal se venir ? Car oui, on sent une nette amélioration dans le caractère de Will qui au début est irascible, et pas très proche des gens. En même temps, ça se comprend. C'était une personne qui aimait profondément la vie, bouger, aimant les sensations fortes et donnant le meilleur de lui-même. Et sa vie a basculé à cause d'un motard qui n'a pas fait attention au piéton qu'il était. Et le voilà devenu tétraplégique, avec seulement la tête et un bras de valide.
Dur dans ces cas-là de croire que la vie est belle, que l'on peut s'en sortir et vivre comme une personne normale. Car ce n'est pas le cas. Il est vite devenu dépendant de tout le monde, par la force des choses, alors qu'on sent que ce n'est pas son caractère premier. On sent qu'il souhaite à tout prix retrouver son indépendance et ses membres valides. Mais sa maladie est incurable et aucun remède ne l'aidera à guérir. Alors, il décide de mourir. Il en parle à ses parents qui refusent dans un premier temps. Pour montrer son envie de quitter cette nouvelle vie qui ne lui plaît pas, il tente de se suicider à plusieurs reprises ce qui fait changer d'avis sa mère.
Il leur donne alors six mois. Passé ce délai, ils devront l'envoyer en Suisse, là où se trouve un institut qui aide ce genre de patients à passer de l'autre côté, sans souffrance.
C'est ainsi que débarque Lou, dans sa vie. Lou (de son vrai nom Louisa) qui vient de perdre son boulot et l'unique moyen d'aider sa famille à survivre. Lou, qui a 26 ans (honnêtement, quand j'ai vu son âge, j'étais tellement choquée que j'en ai mis un postit dans le livre) et qui aimerait bien trouver un boulot qui paie bien. Lou qui ne veut pas quitter ses parents, qui ne veut pas prendre son envol, qui a peur de le prendre. Lou qui est en couple depuis sept avec Patrick, un homme qui s'intéresse plus à ses muscles et à ses courses qu'à sa copine. Dès le début j'ai détesté ce personnage, et mon aversion pour lui s'est confirmée tout le long de ma lecture.
La toute première rencontre entre Lou et Will n'est pas chaleureuse mais elle m'a fait rire. En même temps, l'accueil qu'il lui réserve est si inattendu, qu'on ne peut que en rire ! Surtout quand on a les images de la scène devant nous. Bref, je m'égare. Lou sent au fond d'elle qu'elle n'arrivera pas à tenir six mois, comme stipulé dans son contrat. Pourtant, elle doit tenir, pour ses parents, sa sœur, son neveu, son grand-père. Alors elle persévéra, tentera d'instaurer des discussions à chaque jour qu'elle passera auprès de Will, qui reste fidèle à lui-même : renfermé sur lui même, grognon, n'hésitant pas à l'envoyer sur les roses ou lui faire des réponses remplies de sarcasme.
Puis vient le moment où Lou entend une discussion entre la mère et la sœur de Will qui va tout changer. Elle sera en colère et triste d'avoir été bernée à ce point-là. Puis elle comprendra qu'elle ne peut pas abandonner cet homme grognon, qu'elle fera tout pour qu'il change d'avis et qu'il n'aille pas en Suisse là où sa vie s'arrêtera pour de bon. À partir de cet instant, une sorte de relation va se créer entre eux.
J'aime beaucoup l'humour que dégage Jojo Moyes pendant leurs échanges même si la situation ne prête pas à rire. Mais justement, elle a essayé d'apporter une touche de légèreté que je trouve vraiment bien. On en apprend plus sur Will au fur et à mesure. Lou arrive à l'appréhender en devinant par ses mimiques quelle sera son humeur du jour et arrive de temps en temps à le dérider, le faisant sourire (que très rarement, je l'avoue). Elle mettra en place un calendrier, afin de le faire sortir, pratiquer des activités, bien qu'il n'en ait rien à faire.
Évidemment, j'ai pleuré. Mais pas au dernier chapitre. Étonnamment, il ne m'a pas toute chamboulée comme je m'y attendais. Mais j'ai pleuré à cause du stress de savoir comment ça se terminerait. J'ai pleuré parce que la scène du mariage était tellement belle, émouvante, réelle qu'on ne pouvait que laisser nos larmes couler. J'ai bien essayé de les retenir, mais évidemment, sensible comme je suis, je n'ai pas réussi.
Jojo Moyes a vraiment réussi ce qu'elle voulait : toucher ses lecteurs (CF interview à la fin du livre).
« Vous est-il déjà arrivé de pleurer en écrivant une scène d'un de vos livres ?
Ça m'arrive tout le temps. Et si je ne pleure pas pendant que j'écris une scène d'émotion clé, alors quelque part au fond de moi, j'ai le sentiment qu'elle est ratée. Je veux que le lecteur ressente quelque chose pendant sa lecture. [...] »
Eh bien, chère Jojo Moyes, vous avez très bien réussi. Oui, j'ai pleuré (et je crois bien ne pas être la seule). Honnêtement, qui n'a pas pleuré à la fin, en sachant très bien que ça allait mal se venir ? Car oui, on sent une nette amélioration dans le caractère de Will qui au début est irascible, et pas très proche des gens. En même temps, ça se comprend. C'était une personne qui aimait profondément la vie, bouger, aimant les sensations fortes et donnant le meilleur de lui-même. Et sa vie a basculé à cause d'un motard qui n'a pas fait attention au piéton qu'il était. Et le voilà devenu tétraplégique, avec seulement la tête et un bras de valide.
Dur dans ces cas-là de croire que la vie est belle, que l'on peut s'en sortir et vivre comme une personne normale. Car ce n'est pas le cas. Il est vite devenu dépendant de tout le monde, par la force des choses, alors qu'on sent que ce n'est pas son caractère premier. On sent qu'il souhaite à tout prix retrouver son indépendance et ses membres valides. Mais sa maladie est incurable et aucun remède ne l'aidera à guérir. Alors, il décide de mourir. Il en parle à ses parents qui refusent dans un premier temps. Pour montrer son envie de quitter cette nouvelle vie qui ne lui plaît pas, il tente de se suicider à plusieurs reprises ce qui fait changer d'avis sa mère.
Il leur donne alors six mois. Passé ce délai, ils devront l'envoyer en Suisse, là où se trouve un institut qui aide ce genre de patients à passer de l'autre côté, sans souffrance.
C'est ainsi que débarque Lou, dans sa vie. Lou (de son vrai nom Louisa) qui vient de perdre son boulot et l'unique moyen d'aider sa famille à survivre. Lou, qui a 26 ans (honnêtement, quand j'ai vu son âge, j'étais tellement choquée que j'en ai mis un postit dans le livre) et qui aimerait bien trouver un boulot qui paie bien. Lou qui ne veut pas quitter ses parents, qui ne veut pas prendre son envol, qui a peur de le prendre. Lou qui est en couple depuis sept avec Patrick, un homme qui s'intéresse plus à ses muscles et à ses courses qu'à sa copine. Dès le début j'ai détesté ce personnage, et mon aversion pour lui s'est confirmée tout le long de ma lecture.
La toute première rencontre entre Lou et Will n'est pas chaleureuse mais elle m'a fait rire. En même temps, l'accueil qu'il lui réserve est si inattendu, qu'on ne peut que en rire ! Surtout quand on a les images de la scène devant nous. Bref, je m'égare. Lou sent au fond d'elle qu'elle n'arrivera pas à tenir six mois, comme stipulé dans son contrat. Pourtant, elle doit tenir, pour ses parents, sa sœur, son neveu, son grand-père. Alors elle persévéra, tentera d'instaurer des discussions à chaque jour qu'elle passera auprès de Will, qui reste fidèle à lui-même : renfermé sur lui même, grognon, n'hésitant pas à l'envoyer sur les roses ou lui faire des réponses remplies de sarcasme.
Puis vient le moment où Lou entend une discussion entre la mère et la sœur de Will qui va tout changer. Elle sera en colère et triste d'avoir été bernée à ce point-là. Puis elle comprendra qu'elle ne peut pas abandonner cet homme grognon, qu'elle fera tout pour qu'il change d'avis et qu'il n'aille pas en Suisse là où sa vie s'arrêtera pour de bon. À partir de cet instant, une sorte de relation va se créer entre eux.
J'aime beaucoup l'humour que dégage Jojo Moyes pendant leurs échanges même si la situation ne prête pas à rire. Mais justement, elle a essayé d'apporter une touche de légèreté que je trouve vraiment bien. On en apprend plus sur Will au fur et à mesure. Lou arrive à l'appréhender en devinant par ses mimiques quelle sera son humeur du jour et arrive de temps en temps à le dérider, le faisant sourire (que très rarement, je l'avoue). Elle mettra en place un calendrier, afin de le faire sortir, pratiquer des activités, bien qu'il n'en ait rien à faire.
Évidemment, j'ai pleuré. Mais pas au dernier chapitre. Étonnamment, il ne m'a pas toute chamboulée comme je m'y attendais. Mais j'ai pleuré à cause du stress de savoir comment ça se terminerait. J'ai pleuré parce que la scène du mariage était tellement belle, émouvante, réelle qu'on ne pouvait que laisser nos larmes couler. J'ai bien essayé de les retenir, mais évidemment, sensible comme je suis, je n'ai pas réussi.
En résumé, ce livre est un vrai hymne à la vie. Enfin moi j'ai trouvé. Certes, il traite de la mort, de la maladie, d'une maladie incurable mais l'auteure a réussi à y mettre de l'humour, de l'amour et de l'espoir. Un espoir vif, présent dans chacun de nos pores qu'on ne peut qu'aimer ce livre bien que l'issue soit fatale. Mais ça on le sait avant même d'avoir commencé la première page. Bref, je remercie Jojo Moyes pour ce merveilleux (mais triste et troublant) moment passé en compagnie de Will et Lou.