Pour terminer le mois de janvier, j'avais besoin d'une lecture légère, d'un contemporain orignal et autant dire que j'ai bien choisi ma lecture, car j'ai adoré ! C'était drôle malgré le sujet abordé et c'est ça qui fait le charme de ce roman.
 
C'est vrai que dit comme ça, associer l'avortement au mot "drôle" peut paraître spécial voire même mal vu. Et pourtant, c'est bel et bien ce qu'ont voulu ces auteurs ! Aborder un thème tabou pour en parler avec humour et surtout beaucoup de respect. Parce que oui, l'humour ne veut pas dire manquer de respect, bien au contraire.
 
Alors, soyons clairs : certains passages restent touchants, sérieux et font mal au cœur, mais ici, les auteurs ne diabolisent pas l'avortement comme certains le font chaque jour. L'avortement c'est dur, c'est un choix compliqué qui va suivre la jeune femme toute sa vie. Mais néanmoins, c'est son choix de décider si elle veut garder l'enfant ou non. Qu'elle soit adolescente, presque adulte ou encore adulte, cette femme est en droit de décider quoi faire avec son corps.
 
Et c'est ce message que veulent faire passer les auteurs. Ici, ils prennent l'exemple d'une adolescente encore au lycée, mais ça aurait tout aussi bien pu être une femme d'âge mûr qui ne se sent pas prête. Au travers de leur histoire, ils ont voulu faire comprendre que nous sommes maîtres de nos corps, que nous décidons. 
 
Au-delà de ce sujet sur l'avortement, on parle aussi de l'amitié. De ces personnes qui, malgré leur éloignement, soutiennent malgré tout les gens qu'elles aiment. Leur amitié est certes semée d'embûches, mais Veronica et Bailey s'apprivoisent, apprennent à se connaître de nouveau et leurs liens se voient étroitement liés, qu'elles le veuillent ou non.