Sky, 17 ans, vit avec sa mère adoptive Karen. Après plusieurs années de scolarisation à domicile, elle débute sa dernière année de lycée dans un nouvel établissement où elle ne connaît quasiment personne. Peu importe, de toute façon, Sky ne ressent aucune émotion pour personne depuis son enfance. Alors quand elle croise Holder, le bad boy du lycée, elle est surprise de l'effet qu'il a sur elle. Sky comprend rapidement qu'Holder n'est pas celui que tout le monde croit et leur relation devient passionnée. Peu à peu, elle découvre grâce à lui la vérité sur son passé. Tous deux étaient amis et voisins dans leur enfance. Mais elle ne s'en souvient pas...
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territoires - 504 pages - colleen hoover
Oui, je sais, j'avais dit que je ne lirai pas ce livre, qu'il ne me tentait pas beaucoup. Et pourtant... les copines de la blogo m'ont fait flancher, et en beauté ! À voir de le voir tourner, de voir les avis très positifs et enjoués dessus, ma curiosité m'a encore fait défaut, et je dois dire... bah que je suis entièrement d'accord avec les retours ! J'ai été étonnée de voir à quelle vitesse j'ai pu lire ce roman, malgré ma semaine éreintante. Je n'avais qu'une envie quand je le lâchais : le reprendre et en savoir enfin toutes les finalités. On peut dire que ce roman m'a pris aux tripes et rien que pour ça, je vous le conseille fortement !
Sky a 17 ans et vit avec sa mère adoptive. N'ayant aucun souvenir de son enfance avant son adoption 13 ans plus tôt, elle le vit plutôt bien. Mais voilà, depuis son enfance, elle ne ressent rien envers les personnes qu'elle croise, ou plutôt les garçons. Elle fait son entrée dans un nouveau lycée et croise le regard de Holder. À cet instant, quelque chose se passe : elle semble ressentir quelque chose pour lui. Ce sentiment lui fait peur, elle qui a eu l'habitude d'être blindée côté sensations. Mais qui est ce garçon ? Pourquoi semble-t-il la connaître alors qu'elle n'a aucun souvenir de lui ? Que peut-il bien cacher ?
Je dois bien avouer qu'au début de ma lecture je me suis dit : « ça va encore être une romance comme tant d'autres ». Je précise que cette réflexion n'a rien de péjorative, étant donné que j'aime de plus en plus ce genre ! Eh bien je me suis totalement trompée. Maintenant, dans les romances, il y a évidemment une histoire d'amour, quoi de plus logique, mais aussi quelque chose de plus. De plus fort. De plus poignant. De plus prenant. Et c'est exactement ce que j'ai ressenti lors de cette lecture. J'ai eu mal pour Sky quand la vérité éclate. J'ai eu des doutes sur Holder, jusqu'à ce qu'on le découvre en entier. Le fait d'être dans les pensées de la première n'aide pas à être objectif, je suis bien d'accord, mais ça permet aussi d'avoir une autre vision de la lecture.
J'ai beaucoup aimé le caractère de Sky et la relation qu'elle entretient avec sa mère adoptive. Contre toute technologie quelle qu'elle soit, cette dernière a élevé sa fille sans télé, son portable, sans rien. Aux jours d'aujourd'hui, pour nous qui sommes nés avec, il est difficilement pensable de croire qu'on peut vivre sans, et je pense que c'est ce qu'a voulu faire passer l'auteure : qu'il y a bien d'autres choses à faire sans technologie. Qu'on peut y survivre, malgré tout ce qu'on en pense. Et Sky s'en sort bien. N'ayant jamais touché à ce genre de chose, elle ne ressent pas le manque que l'on peut avoir quand on oublie notre portable chez nous toute une journée ; la sensation bizarre de ne pas se connecter chaque jour sur internet pour échanger avec les gens. Des choses qui pour nous sont vitales mais qui pour elle sont autant inconnues que futiles.
Passons à Holder. Il est vrai qu'on ne connaît pas grand-chose sur lui, qu'on le découvre peu à peu en même temps que Sky, mais malgré tout, malgré tout ce qu'il fait, les réactions qu'il a, on ressent une certaine empathie pour lui. Même si j'ai deviné assez tôt la signification de son tatouage (l'idée est vraiment merveilleuse!), la suite et fin... j'en suis restée scotchée tant je m'y attendais pas du tout ! L'auteure nous a vraiment menés en bateau jusque la fin, et rien que pour ça... waouh ! J'ai eu vraiment mal pour ces personnages qui n'ont pas du tout eu la vie facile qu'ils auraient voulu avoir. Ils ont vécu, chacun ) leur degré, des drames où l'on n'en sort pas du tout indemne, ce qui les rend malgré tout plus forts et plus vifs et plus adultes...
J'ai aussi beaucoup aimé les passages 13 ans en arrière, nous permettant peu à peu de savoir et comprendre ce qu'il s'est passé. On le sait assez tôt, et malgré cela, on en reste choqué quand l'explication est complète. On est aussi outré de savoir que ce genre de chose est encore d'actualité aujourd'hui et qu'il est toujours autant difficile d'en parler. Il est vrai que l'auteure a appuyé sur un sujet qui fait mal et qui est dur à évoquer, mais elle l'a fait avec brio, en montrant sa colère contre ce genre de chose. Sky est blessée moralement quand la vérité éclate, et l'auteure prend bien son temps pour la faire revenir à la surface. Et c'est à cet instant (même si pour moi ça a opéré dès le début) qu'on s'attache énormément à Holder qui ne lâche pas son amie, qui est là pour elle tout le temps, pas que dans les moments faciles et joyeux, au contraire. Il est d'une patience que peu d'hommes ont et d'une gentillesse et d'une douceur à toute épreuve. Même si Sky lui en fait voir de toutes les couleurs, il reste serein et tente d'arranger les choses.
Sky a 17 ans et vit avec sa mère adoptive. N'ayant aucun souvenir de son enfance avant son adoption 13 ans plus tôt, elle le vit plutôt bien. Mais voilà, depuis son enfance, elle ne ressent rien envers les personnes qu'elle croise, ou plutôt les garçons. Elle fait son entrée dans un nouveau lycée et croise le regard de Holder. À cet instant, quelque chose se passe : elle semble ressentir quelque chose pour lui. Ce sentiment lui fait peur, elle qui a eu l'habitude d'être blindée côté sensations. Mais qui est ce garçon ? Pourquoi semble-t-il la connaître alors qu'elle n'a aucun souvenir de lui ? Que peut-il bien cacher ?
Je dois bien avouer qu'au début de ma lecture je me suis dit : « ça va encore être une romance comme tant d'autres ». Je précise que cette réflexion n'a rien de péjorative, étant donné que j'aime de plus en plus ce genre ! Eh bien je me suis totalement trompée. Maintenant, dans les romances, il y a évidemment une histoire d'amour, quoi de plus logique, mais aussi quelque chose de plus. De plus fort. De plus poignant. De plus prenant. Et c'est exactement ce que j'ai ressenti lors de cette lecture. J'ai eu mal pour Sky quand la vérité éclate. J'ai eu des doutes sur Holder, jusqu'à ce qu'on le découvre en entier. Le fait d'être dans les pensées de la première n'aide pas à être objectif, je suis bien d'accord, mais ça permet aussi d'avoir une autre vision de la lecture.
J'ai beaucoup aimé le caractère de Sky et la relation qu'elle entretient avec sa mère adoptive. Contre toute technologie quelle qu'elle soit, cette dernière a élevé sa fille sans télé, son portable, sans rien. Aux jours d'aujourd'hui, pour nous qui sommes nés avec, il est difficilement pensable de croire qu'on peut vivre sans, et je pense que c'est ce qu'a voulu faire passer l'auteure : qu'il y a bien d'autres choses à faire sans technologie. Qu'on peut y survivre, malgré tout ce qu'on en pense. Et Sky s'en sort bien. N'ayant jamais touché à ce genre de chose, elle ne ressent pas le manque que l'on peut avoir quand on oublie notre portable chez nous toute une journée ; la sensation bizarre de ne pas se connecter chaque jour sur internet pour échanger avec les gens. Des choses qui pour nous sont vitales mais qui pour elle sont autant inconnues que futiles.
Passons à Holder. Il est vrai qu'on ne connaît pas grand-chose sur lui, qu'on le découvre peu à peu en même temps que Sky, mais malgré tout, malgré tout ce qu'il fait, les réactions qu'il a, on ressent une certaine empathie pour lui. Même si j'ai deviné assez tôt la signification de son tatouage (l'idée est vraiment merveilleuse!), la suite et fin... j'en suis restée scotchée tant je m'y attendais pas du tout ! L'auteure nous a vraiment menés en bateau jusque la fin, et rien que pour ça... waouh ! J'ai eu vraiment mal pour ces personnages qui n'ont pas du tout eu la vie facile qu'ils auraient voulu avoir. Ils ont vécu, chacun ) leur degré, des drames où l'on n'en sort pas du tout indemne, ce qui les rend malgré tout plus forts et plus vifs et plus adultes...
J'ai aussi beaucoup aimé les passages 13 ans en arrière, nous permettant peu à peu de savoir et comprendre ce qu'il s'est passé. On le sait assez tôt, et malgré cela, on en reste choqué quand l'explication est complète. On est aussi outré de savoir que ce genre de chose est encore d'actualité aujourd'hui et qu'il est toujours autant difficile d'en parler. Il est vrai que l'auteure a appuyé sur un sujet qui fait mal et qui est dur à évoquer, mais elle l'a fait avec brio, en montrant sa colère contre ce genre de chose. Sky est blessée moralement quand la vérité éclate, et l'auteure prend bien son temps pour la faire revenir à la surface. Et c'est à cet instant (même si pour moi ça a opéré dès le début) qu'on s'attache énormément à Holder qui ne lâche pas son amie, qui est là pour elle tout le temps, pas que dans les moments faciles et joyeux, au contraire. Il est d'une patience que peu d'hommes ont et d'une gentillesse et d'une douceur à toute épreuve. Même si Sky lui en fait voir de toutes les couleurs, il reste serein et tente d'arranger les choses.
En résumé, c'est une histoire d'amour forte, poignante et prenante. On ne peut pas s'empêcher d'avoir mal pour les deux, de se sentir proche d'eux et de vouloir les prendre dans nos bras pour les consoler à notre tour et notre manière. Leur relation évolue lentement, ce qui rend plus crédible leur histoire. Sky est forte, mais cache aussi quelque chose de difficile en elle. Enfin non, elle ne le cache pas, elle l'a rangé dans un coin de sa mémoire et l'a oublié comme on oublie quelque chose de futile. Et quand tout revient à la surface, ça explose en elle et l'a fait souffrir comme jamais. Mais elle peut toujours compter sur sa mère, Holder et sa meilleure amie pour lui remonter le moral. Une dernière phrase pour clôturer cette chronique : « je te vis ». Ce qui l'ont lu comprendront ce que j'ai voulu dire !
* Je remercie Marie et les éditions PKJ pour leur confiance ! *
* Je remercie Marie et les éditions PKJ pour leur confiance ! *